Assassinat de Monferrier Dorval, des avocats dénoncent la lenteur de la justice

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Quatre mois après l’assissinat du bâtonnier de Port-au-Prince, Monferrier Dorval, le Conseil de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince dit constater que le président Jovenel Moïse continue d’opposer à la mise en place d’une commission d’enquête internationale. Dans une note datée 28 décembre, il se dit convaincu que le combat pour que justice soit rendu au batonnier ne finira qu’avec la condamnation des coupables.

Port-au-Prince, le 29 décembre 2020.-
« Certes, le grief de lenteur reproché à la justice dans le cours régulier de la procédure peut se justifier au titre de la protection des droits des parties dans le cadre du procès équitable. Mais l’enquête doit être célère. Car, il ne faut pas que les indices révélateurs s’estompent. Ils sont nécessaires à l’instruction et déterminants pour soutenir un dossier d’accusation », a d’abord évoqué le conseil dans cette note.

Il dit ensuite constater que le président de la République, Jovenel Moïse, continue d’opposer son refus à la mise en place d’une commission d’enquête internationale. D’un autre côté, le Conseil dit prendre également acte que le Ministère de la Justice reste fermé à l’entraide judiciaire.

« Convaincu pour que le combat pour que justice soit rendue au Bâtonnier Monferrier Dorval ne finira qu’avec la condamnation des coupables, le Conseil renouvelle sa confiance à la police judiciaire et au juge instructeur en charge du dossier pour faire manifester la vérité en dépit des multiples obstacles rencontrés », a conclu la note portant la signature de Marie Suzie Legros.

Vant Bèf Info (VBI)