SOS Journalistes appelle les journalistes haïtiens au respect de l’éthique professionnelle

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SOS Journalistes exprime ses préoccupations et appelle les journalistes à la prudence et au respect de l’éthique professionnelle, face à la situation délétère du pays

Port-au-Prince, le 6 février 2024.- Dans une note, SOS Journalistes appelle les journalistes et les médias à faire beaucoup d’attention quant aux déclarations incendiaires et irresponsables de certains partis, groupements ou leaders politiques. Des déclarations qui sont de nature à jeter davantage le pays dans un chaos généralisé aux conséquences irrémédiables.

« La presse est appelée, aujourd’hui plus que jamais, à jouer pleinement son rôle en tant que catalyseur de changement (un changement positif et ordonné) et de défenseur de l’intérêt public, indépendamment des positions politiques partisanes ou intéressées des uns et des autres », écrit SOS Journalistes.

Haitian and international press record as Haitian president Michel Martelly and former American president Bill Clinton announce the approval of a plan to help rebuild parts of 16 neighbourhoods around the capital that will benefit approximately 33,000 people displaced by the earthquake in January 2010. Photo Logan Abassi UN/MINUSTAH

L’idée d’une prise d’assaut du pouvoir, par des groupes armés et totalement incontrôlables, ne peut que mal augurer de l’avenir des générations présentes et futures en Haïti, poursuit-elle.

SOS Journalistes s’inquiète de la tournure explosive et imprévisible que prend la situation sociopolitique en Haïti. L’organisation appelle toutes les parties prenantes au dépassement et à la retenue.

« En dépit des failles et des violations imputées au gouvernement d’Ariel Henry, SOS Journalistes croit qu’un chambardement total constituerait un saut périlleux dans l’inconnu et serait porteur de plus de malheurs que de solutions pour Haïti… », a fait remarquer cette entité que dirige Guyler C Delva.

Vant Bèf Info (VBI)