«Les partis qui renoncent à dialoguer optent pour la violence », croit Jude Charles Faustin
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Après ses accusations contre l’ancien Premier ministre Jean Henri Céant qui, selon le conseiller du Président, finançait des manifestations contre le Chef de l’État, l’ancien député de Borgne (Nord) a critiqué les responsables de partis politiques qui ont refusé de rencontrer le Chef de l’État.
Port-au-Prince, le 3 avril 2019.- Un conseiller du président Jovenel Moïse, Jude Charles Faustin, minimise la réaction des partis politiques qui ont boudé l’invitation du Chef de l’État à discuter de la formation du prochain gouvernement. Il soutient que ce processus avance de façon satisfaisante et ne va pas s’arrêter en chemin.
Jude Charles Faustin assimile le refus de Fanmi lavalas, Pitit Desalin et Ayiti annaksyon à une réaction anti-démocratique. Selon lui, les partis qui renoncent à la main tendue par le Chef de l’Etat montrent qu’ils sont plutôt favorables à la violence.
Il se félicite de la participation d’autres formations politiques comme : Organisation du peuple en lutte (OPL), Bouclier, Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), Union nationale pour l’intégrité et la réconciliation (UNIR), entre autres.
Quant à la position de Ayiti Annaksyon qui demande que le dialogue porte sur toute la crise et que le Président accepte de négocier son mandat, le cadre du Palais national répond que les consultations en cours se centrent sur la conjoncture marquée par la démission du gouvernement.
Vant bèf info (VBI)