Vers la mise en place du conseil présidentiel : presque toutes les structures concernées sont engagées

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Les organisations politiques et de la société civile désignent les personnalités pour le conseil présidentiel de transition, tandis que certains partis politiques rejettent le projet proposé par la Caricom pour résoudre la crise haïtienne.

Port- au- Prince, le 14 mars 2024.- Parmi les choix confirmés, l’Accord de Montana opte pour Fritz Jean, tandis que des membres de l’Accord du 21 décembre choisissent Vikerson Garnier, Levaillant Louis-Jeune et le professeur Charles Tardieu. Des tensions internes éclatent au sein de ce regroupement.

Le Collectif des partis politiques du 30 janvier sélectionne l’ancien sénateur Edgard Leblanc Fils, tandis que le regroupement EDE\RED et Compromis historique opte pour l’ancienne ministre Marie Ghislaine Mompremier.

Le parti Fanmi Lavalas choisit Lesly Voltaire comme représentant, tandis que Pitit Desalin rejette la proposition de la Caricom. Le secteur privé désigne Laurent Saint Cyr, membre du Haut conseil de la transition, malgré son échec dans la mission de conduire le pays vers les élections.

Le Groupe de la société civile nomme Pierre Jean Raymond André comme membre observateur. Toutes ces structures attendent le verdict final de la Caricom et du département d’État pour l’implémentation ou non du conseil présidentiel.

La mise en place de ce conseil de transition fait suite à une réunion organisée lundi dernier à Kingston, en Jamaïque, par la Communauté des Caraïbes (Caricom) pour trouver une solution à la crise en Haïti.

Des représentants haïtiens, de l’ONU et des partenaires internationaux, dont les États-Unis dirigés par le secrétaire d’État Antony Blinken, étaient présents.

Suite à cette réunion, le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a annoncé sa démission dès la formation du conseil présidentiel, soulignant l’importance de la paix et de la stabilité pour le pays.

Pour intégrer le conseil présidentiel de transition, les membres doivent renoncer à se présenter aux prochaines élections et ne pas être sous le coup de condamnations ou d’accusations.
De plus, ils doivent adhérer à la résolution 2699 de l’ONU pour le déploiement de la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.

Yves Manuel

Vant Bèf Info ( VBI)