Sécurité : tension à l’hôpital Bernard Mews, le porte-parole de la PNH s’explique
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Port-au-Prince, le 2 novembre 2018.- Le porte-parole de la Police nationale d’Haïti (PNH) le commissaire municipal Michel-Ange Louis Jeune dénonce une « campagne de désinformation visant à salir l’image de l’institution policière ».
Le porte-parole de la PNH en a profité pour démentir les informations faisant croire que des policiers ont violé l’espace délimitant les locaux de l’hôpital Bernard Mews. Afin de procéder à l’arrestation de plusieurs présumés bandits blessés par balle.
« La PNH a contacté les responsables de l’hôpital en vue de procéder à l’arrestation d’un présumé bandit », qui opérait dans le quartier de La Saline, connu sous le pseudo « bout jean jean », a expliqué Michel-Ange Louis Jeune.
Ce dernier a, par ailleurs, confirmé qu’aucune opération n’a été menée par les agents de la PNH hier (1e novembre), à La Saline. Cependant, il y a eu un affrontement armé entre deux (2) gangs rivaux dans la zone, a reconnu le porte-parole.
Au terme de cet affrontement, un présumé bandit connu sous le nom de « kiki » est décédé et un autre appelé « bout jeanjean » a reçu au moins un projectile, a admis Michel-Ange Louis Jeune qui a ajouté que c’est l’arrestation de ce présumé bandit au sein de l’hôpital susmentionné qui a occasionné cette situation de tension.
Le porte-parole de la PNH a, en outre, invité les Citoyens qui détiennent des informations sur d’éventuelles bévues policières à porter plainte au niveau de l’inspection générale de la police. Aussi, a-t-il demandé à la population de garder leur calme…
Selon des informations recueillies par un reporteur de Vant bèf info (VBI) auprès de plusieurs résidents du quartier où se trouve l’hôpital Bernard Mews, des agents de la PNH avaient fait une intervention au sein de ce centre hospitalier.
Cependant, des militants de l’opposition qui recevaient des soins appropriés à leur cas dans cet hôpital avaient pensé qu’ils étaient visés par cette intervention policière. Ainsi, avaient-ils appelé à l’aide des parlementaires et des militants de droits humains pour protester contre l’action de ces agents.
Aussi, faut-il souligner que la situation reste tendue dans plusieurs quartiers à Port-au-Prince et ceux des zones avoisinantes. Pneus enflammés et détonation d’armes automatiques caractérisent cette situation. Le cadavre d’un jeune homme gît dans son sang à Martissant 15 (Sud de Port-au-Prince).
Vant bèf info (VBI)