Santé : la menace d’une grève générale plane sur les hôpitaux publics

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Port-au-Prince, le 25 septembre 2018.- Le syndicat du personnel de soutien au niveau des hôpitaux publics, mieux connu sous le nom de Fédération nationale des travailleurs de la santé (FENATRAS), exige de l’État 30 mille gourdes comme salaire de base au profit des membres dudit personnel.

De g. à d. Le président de la FENATRAS, Levy Milot Félix, la présidente du comité de renforcement de la FENATRAS, Murielle Joseph et un membre du syndicat, Sadrack Jean Joseph

En conférence de presse ce mardi (25 septembre), à Port-au-Prince, les syndicalistes ont mis en avant l’augmentation du coup de la vie et la dépréciation de la gourde, entre autres, pour justifier cette demande adressée au Ministère de la santé publique et de la population (MSPP).

 

La présidente du « comité de renforcement » de la FENATRAS, Murielle François promet de « décréter un mot d’ordre de grève générale dans les hôpitaux publics, si les autorités ne prennent pas en considération leurs revendications ».

 

Pour sa part, le président de la FENATRAS, Lévy Milot Félix a demandé au ministre de la santé publique et de la population, Marie Gréta Roy Clément, de prendre les dispositions nécessaires afin de résoudre le problème des contractuels de l’hôpital universitaires de la paix, à Delmas 33.

 

Aussi, a-t-il dénoncé la « mauvaise gestion des responsables de l’hôpital de Bon repos » qui, selon lui, « ne travaillent pas au bénéfice des patients qui fréquentent ce centre hospitalier ».

 

À rappeler qu’en dépit des nombreuses critiques dont la ministre de la santé publique et de la population fait l’objet, au niveau du système de santé, le Dr Marie Gréta Roy Clément a été reconduit dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Jean Henry Céant.

 

Vant bèf info (VBI)