Port-au-Prince / Manifestation du 17 octobre : 2 morts et 4 blessés par balles
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En marge de la journée de protestation du jeudi 17 octobre 2019, à Port-au-Prince, en vue d’exiger la démission du Président de la République Jovenel Moïse, deux personnes ont été tuées et quatre autres en sont sorties blessées, selon un bilan partiel.
Port-au-Prince, 17 octobre 2019.- Deux morts et quatre blessés, tel est le bilan partiel, selon plusieurs observateurs, de la manifestation organisée à Port-au-Prince, le 17 octobre 2019, à l’initiative de l’opposition politique pour continuer d’exiger le départ du Président Jovenel Moïse.
Ces six personnes ont été tuées ou blessées par balles par des individus armés non identifiés, selon les témoignages de certains participants à un reporteur de Vant Bèf Info (VBI) couvrant cette journée de protestation.
Deux personnes ont été atteintes par balles à la ruelle Rivière non loin des locaux du rectorat de l’université d’État d’Haiti. L’une d’elles a reçu un projectile à la tête, toujours selon les témoignages.
Deux autres ont été également victimes à l’Avenue Christophe et les autres au Champs-de-Mars.
Des militants accusent des individus qui seraient, selon leurs dires, à la solde du pouvoir en place.
Le Champs-de-Mars représentait un lieu d’affrontements les mercredi 16 et jeudi 17 octobre 2019, entre des manifestants et des agents de la Police Nationale d’Haïti et particulièrement ceux de l’unité sécurité générale du palais national (USGPN).
A ce titre, le Palais national, pour sa part, dans un communiqué, condamne, selon lui, « l’acte d’agression dont des agents de l’unité sécurité générale du palais national (USGPN) ont été l’objet » au cours de la journée du mercredi 16 octobre dernier.
Selon ce communiqué, ce jour là, « un individu non encore identifié a lancé un objet incendiaire sur le véhicule qui transportait les policiers, détruisant complètement le camion et créant une vive panique dans la zone », au moment où « des militants et d’autres personnes étaient massées sur la place Dessalines pour assister aux funérailles de deux jeunes, plusieurs axes du Champs-de-mars étaient complètement barricadés ».
Le palais national, toujours d’après ce communiqué, « estime ce genre d’actes gratuits de banditisme hautement répréhensibles concourt à créer un climat de terreur à la paix et la sécurité des citoyens et citoyennes ».
Vant Bèf Info (VBI)