Politique : Un bilan mi-figue mi-raisin pour Joseph Lambert à la tête du Sénat

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Port-au-Prince, le 14 janvier 2019.- Le président du sénat, Joseph Lambert a, lors de l’ouverture de la 1e session ordinaire de l’année législative 2019, dressé le bilan de ses réalisations à la tête du Sénat de la République.

Le président de l’Assemblée nationale Joseph Lambert (photo archives)

Joseph Lambert a reconnu que pendant sa présidence, il a fait face à de nombreux défis. Comme c’était le cas pour le pays en général, a-t-il souligné. L’ « animal politique » dit reconnaître qu’il a raté le train en terme de quantité, mais pour la qualité, le travail est tout au moins satisfaisant.

Selon le parlementaire, au cours de cette année législative, le Sénat, dans sa fonction permanente, a joué son rôle de vigie. En ce qui a trait au dossier PetroCaribe, l’assemblé des sages a joué la carte de la prudence en l’acheminant à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSC/CA) pour approfondir les enquêtes.

Ce dossier a poussé le Président de la République a se débarrasser de plusieurs membres de son cabinet qui ont été épinglés dans les deux (2) rapports du Sénat dans le cadre de ce dossier. « Le dossier PetroCaribe est sur la bonne voie », s’enorgueillit Joseph Lambert qui en a profité pour saluer le travail de ses collègues sénateurs.

D’un autre côté, l’élu du département du Sud’Est a rappelé les moments de turbulence qu’a connu le pays au cours de l’année 2018. Les protestations populaires, l’insécurité, la situation de tension qui s’installe dans les quartiers populaires, les problèmes socio-économiques sont entre autres l’ensemble des grands défis auxquels le pays fait face.

« L’année 2019 doit être décrétée année du dialogue haïtien », a martelé Joseph Lambert qui souhaite qu’il y ait un dépassement de soi pour faciliter le bon déroulement des prochaines élections puisque l’année 2019 est une année électorale selon ce qu’a déclaré le Chef de l’État, le 1e janvier 2019, aux Gonaïves.

Par ailleurs, Joseph Lambert a écarté toutes les possibilités de se porter candidat à sa propre succession à la tête du Grand corps. Toutefois, il promet sa disponibilité au prochain bureau pour toutes « consultations utiles ».

Vant bèf info (VBI)