Politique : L’ancien Président Jocelerme Privert réclame ses allocations à l’État

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Port-au-Prince, le 28 février 2018.- Dans une lettre acheminée, le 26 février 2018, au Ministère de l’économie et des finances (MEF) par le biais de son secrétariat privé, Jocelerme Privert réclame ses allocations comme ancien chef d’État.

Le président de la République, Jocelerme Privert (archives)

Ledit secrétariat rappelle au titulaire du MEF, Jude Alix Patrick Salomon, que la non exécution par le ministère susmentionné de deux exigences fondamentales liées à la sécurité de la 57e Président de la République et du fonctionnement de son cabinet depuis un ans.

 

« Dotation de moyens adéquats. Les deux véhicules mis à la disposition de l’ancien chef de l’État ne sont toujours pas pourvus de plaques d’immatriculation et des documents d’enregistrement après plus de douze mois », écrit-il dans la correspondance.

 

Vu les notes de presse publiées par la secrétairerie d’État à la sécurité publique et la Primature, les 12 et 9 janvier 2018, en vue d’exiger aux automimobilistes de se conformer aux dispositions légales réglementant la circulation, « cet état de fait met Jocelerme Privert dans l’impossibilité d’utiliser les véhicules qui sont à sa disposition », a précisé ladite lettre.

 

D’un autre côté, celle-ci a poursuivi que « les allocations financières destinées à couvrir les frais de fonctionnement du secrétariat et du service de sécurité rapprochée de l’ancien chef d’État ne sont pas décaissées depuis juillet 2017 ».

 

« Les facilités d’hébergement, les commodités et autres dépenses d’entretien provoqué par la présence des agents de sécurité à son domicile ont occasionné certains débours que l’ancien Président n’est pas disposé à assumer », a précisé la lettre émanant du secrétariat de Jocelerme Privert.

 

Le secrétariat privé de Jocelerme Privert a soutenu que les articles 2 et 3 de l’arrêté présidentiel du 8 octobre 2015 stipule que ces dépenses sont à la charge de l’État.

 

Le cabinet privé de la 57e président de la République a conclu cette lettre en exigeant au ministre de l’économie et des finances, Jude Alix Patrick Salomon, des explications sur les retards enregistrés dans l’exécution de ces décisions.

 

Vant bèf info (VBI)