L’université Quisqueya rend hommage à la « doyenne » d’Haïti, « Madan Janba »
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Petit-Goâve, le 28 janvier 2019.- À l’initiative de l’Université Quisqueya, des représentants des collectivités territoriales, des organisations de la socitété civile dont celles de défense des droits des femmes et des notables de la ville de Petit-Goâve (Ouest) ont participé, le 27 janvier, à la célébration des 126 ans de la « doyenne » d’Haïti, née Bernicia Souffrant, mieux connue sous le nom de « Madan Janba ».
Lors d’une prise de parole, en marge de cette célébration, le Recteur de l’Université Quisqueya (Uniq), Jacky Lumarque a informé que des recherches sont en cours afin de confirmer ou d’infirmer les 126 ans de « Madan Janba ».
« Le Directeur général des archives nationales d’Haïti a été invité formellement à mener des recherches sur les papiers des membres de famille de Madan Janba dans le but de déterminer son âge réel », a expliqué Jacky Lumarque qui en a profité pour annoncer que des supports seront alloués à la création d’une fondation qui portera le nom de « Madan Janba ».
Aussi, a-t-il précisé que des doléances ont été reçues sur l’existence d’autres personnes qui auraient plus d’un siècle dans le Nord et le Sud du pays. « Des démarches seront effectuées afin de contacter ces personnes qui bénéficieront d’un accompagnement de sa part », a promis le Recteur.
L’un des maires assesseurs de la commune de Petit-Goâve, Delors Desgranges a rappelé l’origine de l’accompagnement de Madan Janba. Cet accompagnement a débuté en 1998, a précisé le maire adjoint de Petit-Goâve. « Madan Janba est ma fille, elle est mon bébé », a déclaré Delors Desgranges.
Ce dernier a, en outre, précisé que grâce à la présence de Madan Janba, la localité appelée Moyette (8e section communale) est de plus en plus fréquentée par des visiteurs qui veulent connaître la doyenne. Aussi, en a-t-il profité pour remercier le Recteur de l’Uniq pour cette initiative.
La célébration des 126 ans de Madan Janba était l’occasion pour les invités (e) de se défouler au rythme du compas. Un groupe de troubadours a interprété des anciens succès de la musique haïtienne. Sans oublier certaines prestations culturelles données par des jeunes de Petit-Goâve.
Vant bèf info (VBI)