Le conseil présidentiel est anticonstitutionnel aux yeux du journaliste BRINA Emmanuel Taulème

Getting your Trinity Audio player ready...

Formé le 12 avril 2024, un mois après la démission du Premier ministre Ariel Henry, cette institution collégiale de neuf membres viole la Constitution du pays, selon notre confrère de Radio Tele kiskeya.

Port-au-Prince, le 21 avril 2024.- Selon le journaliste, le conseil présidentiel témoigne de la volonté des acteurs politiques et de certaines organisations de la société civile de maintenir Haïti dans un état d’instabilité politique.

Il soutient que la stabilité politique du pays passe avant tout par la normalisation du fonctionnement des institutions républicaines.

Le journaliste, également juriste, rappelle que la législation haïtienne ne prévoit pas de conseil présidentiel de sept ou neuf membres sous l’égide de la Caricom.

Sans président, sans parlement, sans compter la démission du Premier ministre Ariel Henry sous la pression des gangs, Haïti n’a pas connu d’élections depuis 2016.

Pour remédier à ce dysfonctionnement institutionnel sans précédent, le journaliste propose d’appliquer la première version de la Constitution de 1987. L’article 149 stipule que : « En cas de vacance de la Présidence de la République d’Haïti, pour quelque cause que ce soit, le président de la Cour de cassation, ou en son absence, le vice-président de cette cour, ou en son absence, le magistrat le plus ancien et ainsi de suite dans l’ordre d’ancienneté, est investi provisoirement de la fonction du président de la République.

À rappeler que les membres du conseil présidentiel, dont le mandat prendra fin le 7 février 2026, ont été choisis par les partis politiques, la coalition Montana et le secteur privé.

Vant Bèf Info (VBI)

Un commentaire

  • Angelor Chancy

    Où était ce journaliste-juriste quand les blancs avaient choisi Ariel Henry pour gouverner le pays en roi et maitre, était-ce constitutionnel? J’en ai marre de ces haïtiens qui veulent se faire voir et surtout se placer en bonne position au cas où..
    Peut-être espère-t-il être nommé ministre de la justice si le président de la cour de cassation est nommé président du pays. Tous les acteurs politiques haïtiens brandissent la constitution quand ça fait leur convient mais n’hésitent pas à la piétiner quand vient le temps de se remplir les poches. Pauvre pays……