Il faut des lois sur la protection des données en Haïti, selon l’AHTIC

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Port-au-Prince, le 28 janvier 2019.- À l’occasion de la journée mondiale de la protection des données, le 28 janvier, le président de l’Association haïtienne pour les technologies de l’information et de la communication (AHTIC), Max Larson Henry a plaidé en faveur de la création d’un cadre légal pour protéger les utilisateurs du web.

Le président de l’Association haïtienne pour les technologies de l’information et de la communication (AHTIC)

L’ingénieur réseaux a attiré l’attention sur le silence de la législation haïtienne sur la protection des données alors que de nombreuses institutions publiques et privées invitent leur clientèle à faire des transactions en ligne.

« Dans les pays qui disposent d’un arsenal juridique sur les technologies, il y a des lois précisant quelle quantité de données peuvent être collectées, dans quelles circonstances et même le lieu où elles doivent être stockées », a poursuivi le président de l’AHTIC qui encourage les autorités à rattraper leur retard.

Une campagne de sensibilisation et d’information auprès des internautes est également nécessaire. Pour Max Larson Henry, les jeunes n’ont pas tout à fait conscience des conséquences de la publication de certaines données personnelles.

La manipulation maladroite des données personnelles est courante en Haïti. Le cas le plus récent est celui d’un Directeur général (Eudes Lajoie) dont une vidéo confidentielle a été publiée sur les réseaux sociaux. Il s’agissait d’une scène de masturbation qui a devenu virale.

Vant bèf info (VBI)