Haïti / Drogue : La Fondation Je Klere conteste la libération de l’ex député Jean Fenel Tanis
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La Fondation Je Klere dit contester avec la plus grande rigueur la décision de condamner des présumes trafiquants de drogue, l’ex député Jean Fenel Tanis, Jean Edrique Pompée et un ressortissant jamaïcain du nom de Kess Huss Campbell, au paiement d’une amende de cent mille (100 000) gourdes pour détention illégale de stupéfiants pour usage personnel. Elle réclame une enquête de moralité et de passer au crible l’état des patrimoines des juges concernés.
Port-au-Prince, le 22 mai 2019.- La décision de libérer des présumés trafiquants de drogue, l’ex député Jean Fenel Tanis, Jean Edrique Pompée et un ressortissant jamaïcain du nom de Kess Huss Campbell, fait l’objet de contestation. La Fondation Je Klere dit dénoncer avec la plus grande rigueur la décision de condamner ces présumés trafiquants de drogue au paiement d’une amende de cent mille (100 000) gourdes pour détention illégale de stupéfiants pour usage personnel.
Une correspondance, dont la copie est parvenue à rédaction de Vant Bèf Info (VBI) portant la signature de la Directrice Executive de la Fondation, Marie Yolène Gilles, a été adréssée, ce mardi 21 mai, au président du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire, (CSPJ), Me René SYLVESTRE à travers laquelle, elle a exprimé ses vives inquiétudes…
L’ex-député Jean Fenel Tanis, Jean Edrique Pompée et un ressortissant jamaïcain du nom de Kess Huss Campbell ont été arrêtés par la Police Nationale d’Haïti (PNH) en possession de quatre-cent-quatre-vingt-onze (491) kilos de marijuana, le 6 mars 2019.
« Moins d’un mois plus tard, soit le 1er avril 2019, un juge d’instruction du Tribunal de Première Instance de Croix-des-Bouquets, a rendu son ordonnance de renvoi, renvoyant étonnamment les prévenus au tribunal correctionnel. Le juge saisi du dossier au correctionnel a rendu sa décision le 10 mai 2019 », a-t-on lu dans cette correspondance.
« De telles décisions, Monsieur le Président, sont de nature à avilir la justice et les magistrats concernés par ces décisions doivent faire l’objet d’une enquête de moralité et l’état de leur patrimoine doit-être passé au crible », a-t-elle pouruivi.
La FJKL a demandé au CSPJ de diligenter une enquête de moralité contre le juge d’instruction qui a instruit l’affaire, le juge qui a prononcé la décision et les magistrats du Parquet de Croix-des-Bouquets en charge du dossier.
Vant Bèf Info (VBI)