Gonaïves / Sécurité : 2 morts et des blesées dans un affrontement armé à Raboteau.

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Environ deux personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, ce samedi, lors des échanges de tirs entre des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et des présumés bandits opérant dans le quartier populaire de Raboteau, dans la ville des Gonaïves, Département de l’Artibonite.

Gonaïves, le samedi 21 décembre 2019.- Un vent de panique a soufflé dans l’après-midi du samedi 20 décembre dans la ville des Gonaïves, département de l’Artibonite, plus précisément dans le quartier populaire de Raboteau.

Individus armés (photo d’illustration)

À l’origine de ce climat de tension, une patrouille policière était en train de débarrasser les rues des barricades dressées par des individus armés de Raboteau, qui en font un espace pour rançonner de paisibles citoyens qui fréquentent cette zone réputée dangereuse, confirme le commissaire du gouvernement des Gonaïves, Me. Cérard Gasius, contacté par la rédaction de Vant Bèf Info (VBI).

« Les policiers n’avaient même pas encore démarré leur travail que les présumés bandits armés de Raboteau ont ouvert le feu sur la patrouille policière. Heureusement, aucun des agents n’a été victime », précise le chef du parquet de Gonaïves.

Pas moins de deux (2) habitants de la zone ont trouvé la mort au cours des échanges de tirs entre les forces de l’ordre et les présumés bandits, tandis que plusieurs autres en sont sortis grièvement blessés, selon des informations confirmées et rapportées par le correspondant de Vant Bèf Info depuis la Cité de l’Indépendance.

Des informations qui nous parviennent laisseraient croire que l’une des personnes tuées est âgée de 35 ans et est identifiée au nom de Mécène Cénoble alors que l’un des blessés répond au nom de Phito Jean et est âgé de 22 ans.

Par ailleurs, le chef du parquet de la juridiction des Gonaïves, Me. Cérard Gasius a confirmé qu’il a eu effectivement un affrontement armé entre des agents de la PNH et des présumés bandits armés de Raboteau, mais arguant qu’il n’était pas en mesure de dresser le bilan, car ces derniers ont des armes lourdes et qu’aucun juge de paix ne peut pas se rendre sur les lieux.

Il faut souligner que cet affrontement armé entre des agents de la PNH et des présumés bandits armés survient environs huit (8) jours après la visite-surprise du Président de la République Jovenel Moïse dans la quatrième ville du pays, dans la soirée du samedi 14 décembre 2019.

Vant Bèf Info (VBI)