Crise politique: Toute une année à la recherche d’un accord

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Les acteurs politiques vont entrer dans la nouvelle année sans un veritable accord. Après 4 tentatives, la Caricom n’a pas pu aider à trouver cet accord. Le doute s’installe quant à l’avenir, alors que l’échéance du 7 février 2024 est proche.

Port-au-Prince, le 24 décembre 2023.- L’année 2023, a été celle de l’instransigeance politique des uns et des autres.

La Caricom a beau tenter de mettre les acteurs sur la table des négociation, mais aucun accord n’a été trouvé. Après les quatre tentatives de la Caricom, l’incertitude gagne dur terrain.

L’opposition exige le départ d’Ariel Henry le 7 février, conformément à l’accord du 21 décembre 2022.

Le gouvernement s’accroche au pouvoir. D’ailleurs,Ariel Henry parle de ses projets pour 2024.

« L’année 2024, ouvre de nouveaux horizons à explorer. Nous serons certainement confrontés à des obstacles majeurs, mais nous devons les considérer comme des opportunités de transformation positive….
J’ai instruit le ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, avec les fonds propres du FNE, de construire 20 nouveaux établissements scolaires dans l’aire métropolitaine visant à abriter des lycées et des écoles fondamentales », a annoncé Ariel Henry.

Dans l’impasse d’un accord, Ariel Henry veut aller vers des élections

Plus d’un se demande pourquoi les protagonistes se montrent si intransigeants à l’idée d’un accord. Dans une sortie relayée par EFE, la Caricom, avait dénoncé les acteurs qui restent sur la corde raide. Chacun campe sur sa position, oubliant les intérêts supérieurs d’Haïti.

L’histoire récente du pays témoigne de l’absence de volonté des acteurs à s’asseoir pour le bien de la nation. Sous la présidence de Jovenel Moïse, l’opposition avait préféré son départ à toute négociation.

La situation n’est pas différente avec Ariel Henry qui refuse la mise en place d’un exécutif à deux têtes.

C’est pourtant, la demande de l’opposition, qui exige son départ.

Donc, les acteurs politiques, ont passé toute une année à discuter sans rien trouver pour le bien d’Haïti.

Avec le soutien de l’internationale, Ariel Henry veut s’offrir une nouvelle année au pouvoir.

L’opposition aura donc une nouvelle année pour réclamer le départ du « premier ministre-président ».

Vant Bèf Info (VBI)