Cap-Haïtien – Les constructions anarchiques, une menace pour la ville.

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Les constructions anarchiques se multiplient au Cap-Haïtien augmentant ainsi la vulnérabilité de la deuxième ville haïtienne aux désastres naturelles. De nombreux citoyens se disent inquiets déplorant ce qu’ils appellent la passivité des autorités face à cette situation.

Cap-Haïtien, le 5 juillet 2019.- Certains résidant de la deuxième ville d’Haïti, expriment leurs inquiétudes quant à la vulnérabilité de cette municipalité aux catastrophes naturelles en raison des constructions anarchiques qui se multiplient dans l’indifférence totale des autorités.

Une situation inquiétante qui pousse des groupes de citoyens notamment des journalistes à organiser un ensemble d’activités de sensibilisation pour forcer les autorités à agir.

Ils prévoient notamment de réaliser des émissions dans les médias et des rencontres avec les autorités communales autour de cette problématique.

Il y va de la survie de la cité christophienne qui s’apprête à célébrer ses 350 ans d’existence, ont fait savoir certains résidents.

« Une forte population provenant de l’exode rurale s’entassent dans la ville où ils construisent, en dehors de toute norme d’urbanisation, des taudis n’importe où notamment près de la mer » lâche un habitant dépité par la situation.

On voit rapidement le danger qui les guette en cas de raz-de-marée, déplore un autre résidant capois sous couvert d’anonymat.

« Il y a aussi le risque d’enregistrer de nombreuses pertes en vies humaines en cas d’inondation ou de tremblement de terre » dit un autre rappelant les menaces sismiques qui pèsent sur la ville qui a déjà été ravagée par un tremblement de terre en 1844.

« La situation est grave et nous sommes comme des laissés-pour-compte » s’est plaint un homme d’âge mûr dans un reportage sur la vulnérabilité de la ville plongée également dans l’insalubrité.

Vant bèf info (VBI)