Assassinat de Jovenel Moïse: EDE assimile l’ordonnance du juge d’instruction à de la diversion

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Le juge d’instruction Walther Wesser Voltaire a inculpé une cinquantaine de personnes pour complicité dans l’assassinat du président Jovenel Moïse. Parmi elles, Claude Joseph, qui était chef du gouvernement au moment du crime.  » EDE », le parti politique qu’il a fondé après son départ du gouvernement s’insurge et proteste.

Port-au-Prince, le 25 février 2024. Le parti politique EDE considère l’ordonnance rendue dans l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse comme une manœuvre de diversion et de persécution.

Il a assimilée l’ordonnance du juge d’instruction à un document conçu pour dissimuler les noms des opposants du président assassiné, en les remplaçant par ceux de ses proches, dont Claude Joseph.

Les Engagés pour le développement (EDE) révèlent avec stupeur ce qu’ils qualifient d’irrégularités dans l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse.

Un document attribué à l’ordonnance de clôture, publié par Ayibopost, suscite des interrogations. EDE s’étonne du traitement qu’il considère comme délétère, réservé à cette enquête cruciale pour le peuple haïtien.

Au-delà des irrégularités formelles, EDE s’insurge contre l’inculpation du président de son conseil stratégique, Claude Joseph. Le parti estime que cette inculpation est basée sur des indices insuffisants.

Il dénonce une « ordonnance-politique » visant à détourner l’attention, semant la confusion sur les auteurs présumés du crime.

EDE rappelle des liens entre les proches de Moïse, des opposants, et des manœuvres politiques. Il affirme avoir rélevé des manipulations dans le réquisitoire, dit politique, du commissaire du gouvernement, Me Edler Guillaume. Ce dernier écarte les noms des opposants au profit de proches du président assassiné.

Le peuple haïtien, selon EDE, n’est pas dupe et reconnaît ses véritables ennemis. La formation politique salue les initiatives de Claude Joseph, soulignant sa contribution à l’enquête pour avoir, entre autres, sollicité l’aide internationale au lendemain du magnicide.

Malgré les défis, EDE renouvelle son vœu de justice pour Moïse et le peuple haïtien. Le parti promet de travailler inlassablement, espérant des jours meilleurs pour Haïti et son histoire glorieuse.

EDE persiste dans son plaidoyer pour un système judiciaire haïtien indépendant. Cette structure déclare que la mobilisation citoyenne contre le gouvernement d’Ariel Henry se poursuivra en dépit des intimidations politiques du pouvoir.

Jean Allens Macajoux

Vant Bèf Info (VBI)