Insécurité : des défenseurs des droits humains condamnent l’incendie de la résidence du chef de la police
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Des bandits armés ont incendié la résidence privée du chef de la police, Frantz Elbé. Cet acte est extrêmement grave, déclarent Antonal Mortimé et Père Gardy Maisonneuve, deux défenseurs des droits humains, qui y voient un signe de l’effondrement de l’État.
Port-au-Prince, le 15 mars 2024 – « Cet acte traduit l’effondrement de l’État », affirme Anthonal Mortimé. Père Gardy Maisonneuve du Sant Karl Lévêque abonde dans le même sens.
Toutefois, M. Maisonneuve dit ne pas être trop surpris. Cet acte est la conséquence directe du refus du directeur général de la PNH de prendre des mesures appropriées pour neutraliser les gangs. Le numéro un du Sant Karl Lévêque a tenu ces propos lors d’une intervention sur les ondes d’une radio de la capitale.
Très remonté, Antonal Mortimé a présenté ses condoléances à Frantz Elbé. Il a également exprimé ses condoléances au Haut Commandement de l’institution policière.
Le militant des droits humains en a profité pour encourager les jeunes à s’impliquer dans la reconstruction du pays. La couche saine de la population ne doit pas rester passive, insiste-t-il.
Antonal Mortimé a exprimé ses regrets face au pillage et à l’incendie d’une vingtaine de commissariats ou de postes de police ces derniers jours.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)