C’est la huitième tentative de coup d’Etat contre Jovenel Moïse en 4 ans, selon Stanley Lucas

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Les forces réactionnaires d’argent sont en train d’organiser la huitième tentative de coup de d’Etat contre la démocratie, la constitution et les réformes économiques entamées par le président Jovenel Moïse a fait savoir Stanley Lucas. Le spécialiste en développement politique, et proche du pouvoir, précise que Jovenel Moïse a déjà fait face à 7 tentatives de coup d’Etat en 4 ans organisé par ceux qui détiennent les monopoles corrompus et sont incapables de gagner les élections. Le Président Jovenel Moïse a donc assez d’expérience pour faire face aux mouvements annoncés, a-t-il indiqué dans une entrevue à notre rédaction, le 2 février dernier. Lorsque vous faites confiance aux votants et defendez leurs revendications vous ne pouvez pas avoir peur de coup d’état.

Port-au-Prince, le 4 février 2021.- Au sujet du mandat du président Jovenel Moïse, Stanley Lucas est clair. « Le mandat du président Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022. Il affirme que la date du 7 février 2021 est une fabrication de l’opposition.

Le temps constitutionnel pour le président c’est le quinquennat, a avancé Stanley Lucas, ajoutant que lors des négociations à la nonciature, l’opposition avait demandé au président de réduire son mandat d’un an et de quitter le palais national le février 2021 au lieu du 7 février 2022. En faisant cette demande à la Nonciature Apostolique le 30 Janvier 2020 l’opposition savait très bien que le bail constitutionnel de l’actuel locataire du palais national court jusqu’en février 2022, souligne M. Lucas.

Il poursuit que le président Jovenel Moïse avait, lors de son investiture en 2017, promis de commencer à travailler du premier jour jusqu’au dernier jour de son mandat le 7 février 2022, et Youri Latortue qui était présent, à l’époque président du Sénat n’avait pipé mot, rappelle M. Lucas.

La position des Évêques Catholiques porte à confusion

« Je trouve étrange que l’Eglise catholique, dans sa note, fasse une suggestion qui porte à confusion. L’une des erreurs qu’ont commises les Évêques catholiques, c’est qu’ils comparent le temps constitutionnel pour le président avec celui des sénateurs. Ce n’est pas la même chose, argumente-t-il.

Le temps constitutionnel pour les sénateurs c’est l’année zéro alors que celui du président de la république c’est le quinquennat. La personne qui a conseillé les évêques catholiques n’est pas qualifiée”, a ensuite poursuivi le proche du pouvoir.

Il ajoute que « Les rapports d’observation de l’OEA des élections ayant abouti à l’accession de Jovenel Moïse à la Magistrature suprême du pays avaient clairement précisé que son mandat prendra fin le 7 février 2022 et les communiqués publiés en janvier 2020 et mai 2020, l’attestent clairement. L’organisme est clair et sans équivoque : le mandat du président Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022″.

Cette volonté d’interrompre l’ordre constitutionnel a deux raisons, les forces réactionnaires ont peur des élections libres, honnêtes et démocratiques et ils veulent maintenir le système économique en place qui leur permet de piller l’état et le peuple. Les réformes réalisées par le Président Jovenel Moise dans des dossiers comme l’énergie, les contrats pour la construction des routes entre autres ont a mis à nu la corruption de ce système. dénonce le spécialiste en Développement Politique.

« Il est normal qu’un président qui a déjà déjoué 7 tentatives de coup d’Etat en 4 ans et qui sait qu’une huitième arrive se prépare à faire face à une 8em« , conclu Stanley Lucas.

Vant Bèf Info (VBI)