Haïti/ Santé: La Fondation « Zanmi Timoun » exprime ses inquiétudes après la découverte du Coronavirus dans le pays

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La Fondation « Zanmi Timoun » se montre inquiète suite à la découverte de deux cas de Coronavirus en Haïti. Une pandémie diagnostiquée en Haïti après plusieurs semaines d’inactivités causées par le pays lock, suivi de l’intensification des actes d’insécurité, entre autres, le kidnapping et le vol à main armée .

Port-au-Prince, le 20 mars 2020. La Coordinnatrice de la Fondation « Zanmi Timoun », en l’occurrence Guirland Mésadieu, à travers une note de presse datée du vendredi 20 mars 2020, exprime ses vives préaucupations après la découverte de deux cas de Coronavirus dans le pays.

Ainsi, Guirlande Mésadieu a laissé entendre qu’ne situation très peu inhabituelle est constatée dans la société haïtienne, suite au nombre élevé de cas du coronavirus confirmés en République dominicaine. Cependant, déplore t-elle, les autorités haïtiennes semblent ne pas prêter jusqu’à présent trop grande attention à la santé si fragile des enfants, surtout ceux qui vivent particulièrement dans les zones défavorisées, les enfants marginalisés.Ces enfants vulnérables de la société paraissent ne pas faire partie du dispositif mis en place par le gouvernement, crie la coordonnatrice.

Face à ce constat, la Fondation « Zanmi Timoun » a poussé un cri d’alarme auprès des autorités pour qu’enfin cette catégorie soit mise sous les feux des projecteurs en tant qu’être à part entière, peut-on lire dans la note. Ajoutant qu’en raison de la situation de délabrement sanitaire du pays, les nerfs sont à fleurs de peau depuis l’arrivé du coronavirus dans le pays ce jeudi 19 mars 2020.

Une situation qui a suscité un vent de panique au sein de tous les secteurs de la population, quand on sait le faible budget que dispose le ministère de la Santé publique pour son fonctionnement et pour répondre aux multiples exigences des familles en Haïti, se plaint la militante des droits de l’enfant.

La Fondation « Zanmi Timoun » dit croire que, les autorités locales, les enseignants, les leaders religieux doivent apporter leur apport dans la vulgarisation des informations sur le coronavirus. De plus, elle suggère une meilleure diffusion des bulletins d’information sur l’épidémie dans les quartiers populaires, conseille-t-elle.

L’Etat doit aussi répondre à ses obligations en matière de protection des droits humains en tout temps et en tout lieu. Ce sont des obligations constitutionnelles et conventionnelles, a conclu la note.

Vant Bèf Info (VBI)