Haïti/Grève des magistrats : Paralysie des activités au Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince

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La grève des magistrats continue au niveau des 18 juridictions d’Haïti. Elle est à sa deuxième semaine. L’objectif, selon les grévistes, est pour dénoncer, ce qu’ils appellent l’ingérence du pouvoir Exécutif dans les affaires relevant du pouvoir Judiciaire.

Port-au-Prince, le 28 mai 2019.- Les effets du mouvement de grève lancé par l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) et l’Association Professionnelle des Magistrats (APM) sont très visibles au tribunal de Première instance de Port-au-Prince. Les activités restent au point mort.

Ce mardi, plaignants et avocats font le va et vient dans les couloirs et dans les différents bureaux, a constaté un reporteur de Vant Bèf Info (VBI). Dans les salles d’audience, préparées comme à l’ordinaire pour la tenue des assises, des hommes de lois assis ou debout discutent de tout sauf de rien.

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La grève des magistrats entame sa deuxième semaine. Dans le compartiment hébergeant la cour d’appel, les salles sont ouvertes mais seulement
quelques membres du personnel y sont remarqués. Ils sont présents non pas pour attendre l’arrivée des juges mais pour recharger leur téléphone, discuter avec des amis ou bavarder entre eux.
Au carré du doyen, c’est comme à l’ordinaire.

Certains hommes de lois, se montrent très préoccupés par cette situation.

« Les clients ont payé pour avoir des résultats mais la grève des magistrats vient tout chambouler » ont déclaré certains avocats. Ces derniers estiment toutefois que les revendications des juges sont justes.

Cette grève est lancée pour une durée illimitée par l’Association Nationale des Magistrats Haïtiens (ANAMAH) et l’Association Professionnelle des Magistrats (APM) pour dénoncer, selon elles, l’ingérence du Pouvoir Exécutif dans le Judiciaire.

Vant Bèf Info