L’Ambassadeur Michèle J. Sison soutient la liberté de la presse en Haïti
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L’ Ambassadeur américain accrédité en Haïti, Madame Michèle J. Sison, a reçu, le jeudi 2 mai 2019, dans les locaux de l’ambassade des États Unis à Tabarre, des dizaines de journalistes et de patrons de médias, en prélude au 26ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée chaque 3 mai.
Port-au-Prince, le jeudi 2 mai 2019.- « Des médias pour la démocratie : le journalisme et les élections en période de désinformation », c’est autour de ce thème que la journée mondiale de la liberté de la presse est célébré cette année.
En prélude à cette date, l’Ambassadeur américain accrédité en Haïti, Michèle J. Sison, a rencontré, ce jeudi, en son ambassade située à Tabarre, des dizaines de journalistes et de directeurs de médias, dont Vant Bèf Info, envers qui, elle a réitéré, la détermination de son pays à soutenir la liberté de la presse en Haïti.
La diplomate américaine a salué le rôle crucial de la presse dans l’instauration de la démocratie en Haïti. « Vous symbolisez la courroie de transmission de la vérité. En informant les citoyens, vous les aidez à se forger des opinions sur les problèmes politiques, économiques, et sociaux fondamentaux qui affectent leur vie », a déclaré Michèle Sisson au parterre de journalistes dont un responsable de Vant Bèf Info (VBI), tout en reconnaissant les embûches sur les sentiers de leur profession.
» L’année écoulée, vos efforts ont permis de renforcer ceux qui luttent contre la corruption et ceux qui demandent
des comptes », faisait-elle référence implicitement au mouvement des citoyens qui réclament des comptes sur la gestion du fonds petrocaribe ?
» Vous donnez aux citoyens les outils dont ils ont besoin pour s’engager et plaider en faveur d’un changement réel et durable. Votre travail entraîne un dialogue important ; aide à promouvoir l’engagement civique, à construire des institutions, à éduquer et à aider les sociétés à prospérer, » a souligné la représentante de Donald Trump en Haïti.
Elle a par ailleurs souligné les multiples initiatives de son pays dans la contribution d’un Etat de droit, le renforcement de la démocratie et le respect de la liberté de la presse en Haïti. « Une presse libre est un élément primordial de toute vraie démocratie », a-t-elle précisé.
La cheffe de la diplomatie américaine en Haïti a pour l’occasion rendu hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’accomplissement de leur devoir. « Alors que vous travailliez à promouvoir les droits de l’Homme, et même à protéger des vies, beaucoup d’entre vous ont risqué la leur », a-t-elle souligné.
Dans le cadre de cette cérémonie, l’ambassade a aussi invité le journaliste Robenson Sanon à discourir sur la question de la liberté de la presse en Haïti.
Le journaliste a dressé un tableau sombre de la situation tout en louant l’apport de la presse dans la construction d’une société démocratique.Il a aussi salué la mémoire du journaliste photographe Vladjimir Legagneur disparu depuis le 14 mars 2018, alors qu’il était sorti pour un reportage à Grand-Ravine, quartier dit « de non droit » de Port-au-Prince.
Vant Bèf Info
Je pense que entre la loi et la liberté de la presse, il y a des limites à ne pas franchir. Mais paradoxalement, certains journalistes haïtiens sont complètement passés à côté des normes déontologiques régissant le métier de journaliste. La presse haïtienne est partisane;certains directeurs d’opinion, au lieu de former et d’informer la population, préfèrent exciter le peuple à la violence s’ils ne bénéficient pas des pots de vin du pouvoir en place. C’est pourquoi on les appelle des vendeurs de micro ?.
Exercer le métier de journaliste dans un pays où l’environnement politique est si pollué, ça demande beaucoup de professionnalisme.
Je pense que entre la loi et la liberté de la presse, il y a des limites à ne pas franchir. Mais paradoxalement, certains journalistes haïtiens sont complètement passés à côté des normes déontologiques régissant le métier de journaliste. La presse haïtienne est partisane;certains directeurs d’opinion, au lieu de former et d’informer la population, préfèrent exciter le peuple à la violence s’ils ne bénéficient pas des pots de vin du pouvoir en place. C’est pourquoi on les appelle des vendeurs de micro ?.
Exercer le métier de journaliste dans un pays où l’environnement politique est si pollué, ça demande beaucoup de professionnalisme.