Solino-Delmas 24 : un quotidien de violence et de désespoir
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Depuis le week-end dernier, le quartier de Solino subit de plein fouet la violence des gangs armés. En l’absence de forces de l’ordre, les actes de pillage se multiplient à Solino et à Delmas 24, plongeant les habitants dans l’angoisse. Les témoignages des victimes révèlent un sentiment de désespoir face à l’inaction des autorités.
Port-au-Prince, le 29 octobre 2024. –
Depuis quelque temps, les gangs armés convoitent le quartier de Solino, désormais occupé par la coalition « VIV Ansanm ». Les témoignages de résidents font état de pillages incessants et d’incendies de maisons, aggravant une situation déjà catastrophique.
« Hier soir, nous avons entendu des cris, suivis de bruit de verre brisé, » raconte une résidente de longue date de Delmas 24. « Quand nous sommes sortis, nous avons vu nos voisins fuir, leurs maisons en flamme. C’est un véritable cauchemar. »
Jean, un père de famille, partage une expérience similaire : « Ils sont arrivés en groupe, armés, et ont commencé à tout saccager. Nous avons dû tout abandonner, même nos biens les plus précieux. »
Les autorités semblent impuissantes face à cette crise, laissant les résidents dans une situation de vulnérabilité extrême. « Nous avons peur de rester chez nous », confie Thomas, un jeune homme qui a échappé de justesse à la violence des gangs.
Tandis que Solino continue de souffrir. Lles témoignages de ses riverains rappellent l’urgence d’une action collective pour restaurer la sécurité et l’espoir dans ces quartiers abandonnés.
Judelor Louis Charles
Vant Bèf Info (VBI)