Scandale BNC : le parti politique Entente nationale(ENA) interpelle le président du CPT

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Le parti politique Entente nationale (ENA), dirigé par l’ancien député A. Rondon Bien-Aimé, a exprimé ses préoccupations dans une lettre adressée à Edgard Leblanc Fils, président du Conseil présidentiel de transition (CPT). Cette lettre, publiée le 1er septembre 2024, met en lumière les exigences non respectées de l’article 2 du décret créant le CPT et dénonce le soutien du Conseil à trois conseillers impliqués dans le scandale de corruption lié à la Banque nationale de crédit (BNC).

Port-au-Prince, le 2 septembre 2024 – Selon l’Entente nationale, les membres du CPT n’ont pas soumis les documents requis depuis leur prise de fonction le 25 avril 2024, en violation des dispositions de l’article 2 du décret. Le parti exprime également son inquiétude face aux dépenses non contrôlées effectuées par ces membres, jugées contraires à l’article 17 de la section VI de l’accord du 3 avril, qui prévoit la création d’un Organe de contrôle de l’action gouvernementale (OCAG).

Dans ce contexte de scandale public impliquant certains membres du CPT, l’Entente nationale appelle le président Leblanc à revoir le rôle des parties prenantes au sein de l’administration centrale pour garantir l’organisation des prochaines élections dans le pays. Le parti souligne que le soutien implicite du CPT à ses membres mis en cause dans le scandale BNC compromet la capacité du conseil à organiser des élections crédibles.

L’Entente nationale, signataire de l’accord du 3 avril régissant le fonctionnement du CPT, rappelle que la transparence et l’intégrité des institutions sont essentielles pour restaurer la confiance des citoyens et assurer une transition réussie.

Vant Bèf Info (VBI)

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