Quand Justice et Solidarité interpelle la présidence sur la recrudescence de l’insécurité
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L’organisation de promotion de défense des droits Humains Justice et Solidarité-(JS) écrit au président du Conseil présidentiel de transition, l’architecte Lesly Voltaire, pour attirer son attention sur la situation des citoyens confrontés à une recrudescence de l’insécurité qui a des répercussions sur toutes les activités dans le pays.
Port-au-Prince, le 1er novembre 2024. Dans cette correspondance datée du 30 octobre, l’organisation de promotion de défense des droits Humains Justice et Solidarité-(JS) attire l’attention de M. Voltaire sur la question de l’insécurité du pays qui plonge les citoyens dans l’agonie.
Se voulant être des conseillers du pouvoir, les responsables de cette organisation dont le directeur exécutif, Ebens Exantus ; le coordonnateur aux revendications populaires, Rosvald Romulus ; et le coordonnateur aux affaires humanitaires Faniel Phara, tous avocats, rappellent à l’exécutif de transition sa responsabilité en matière de sécurité.
« Vous êtes en face d’une urgence extrême de vous associer avec le gouvernement pour prendre sans délai des mesures draconiennes pour sauver la nation de ce désastre Humain et matériel sans précédent », écrivent-ils, dans cette lettre.
Ils font remarquer que même que les symboles de la nation sont profanés et attaqués au mépris du pouvoir constitutionnel démocratique que les partis politiques ont confié à la transition avec les diligences de la CARICOM et des Nations Unies.
« Si vous estimez n’êtes pas en mesure de répondre au cris désespéré de la population par les moyens dont vous disposez, au nom de la souveraineté d’Haïti et son appartenance à la communauté internationale, vous avez le choix soit de faire appel en toute urgence à l’ONU dont Hatti est membre détenant la mission de mettre la paix où des États en particuliers dont le Salvador ou le Venezuela pour nous aider à sortir le pays de ce carcan au nom du principe de l’assistance Collective des États. Sinon, démissionnez ou vous serez responsable devant les tribunaux internationaux de ces actes car le MMS se montre incapable à nous aider dans de telle situation », soulignent les signataires de la note.
Dodeley Orelus
Vant Bèf Info (VBI)