Poursuite des scènes de désolation à l’AITL: très peu de bénéficiaires du programme Biden ont pu embarquer

Getting your Trinity Audio player ready...

Les scènes de désolations se sont poursuivies hier dimanche et ce lundi à l’Aéroport International Toussaint Louverture. En effet, très peu de passagers, bénéficiaires du programme Humanitarian Parole, plus connu sous le nom de programme Biden, ont réussi à prendre l’avion.

Screenshot

Port-au-Prince, le 5 août 2025. Depuis l’annonce de la suspension des émissions d’autorisation de voyage pour les bénéficiaires du programme Biden, ces derniers ne savent à quel saint se vouer. Et les scènes de désolation se poursuivent à l’AITL.

Alors que les compagnies assurant le trajet Port-au-Prince/Miami avaient catégoriquement refusé l’accès samedi aux bénéficiaires dudit programme, certains d’entre eux, en nombre très réduit, avaient réussi à prendre l’avion hier dimanche.

En effet, les compagnies aériennes, celles qui acceptent les bénéficiaires du programme Biden, devraient faire une vérification du dossier du potentiel passager.

S’il est habilité à prendre l’avion, l’information est communiquée par l’administration américaine. C’est ainsi qu’un nombre très réduit avait réussi à embarquer dimanche et le décor ne devrait pas changer ce lundi.
Un père, vivant légalement aux Etats-Unis et qui devrait voyager avec son fils mineur, bénéficiaire du programme, avait dû laisser cet enfant en Haïti. Il a pris l’avion seul car le dossier de son fils contenait « des failles », selon ce qu’a appris notre rédaction.

Évidemment, les scènes de désolation et de colère se sont poursuivies à l’AITL. Les bénéficiaires qui n’ont pas pu prendre l’avion étaient dans tous leurs états. Une situation qui traduit l’envie des haïtiens de quitter le pays, coûte que coûte.

Fox News Digital a annoncé vendredi une suspension de l’émission des autorisations de voyage à cause des irrégularités, voire des fraudes avérées, enregistrées dans plusieurs dossiers. D’où, la décision de l’administration américaine de réévaluer le programme.

Vant Bèf Info (VBI)