Politique: la CARICOM salue l’arrivée d’Alix Didier Fils-Aimé à la primature, appelle à l’organisation d’élections libres
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La Communauté des Caraïbes (CARICOM) exprime ce 14 novembre 2024 sa volonté de rencontrer le nouveau Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé afin de continuer le processus de dialogue avec les dirigeants haitiens.
L’organisation souligne les défis majeurs auxquels Alix Didier Fils Aimé devra faire face dans cette période de transition. Alors que le pays continue de sombrer dans l’insécurité, la CARICOM appelle à la cohésion des acteurs politiques pour garantir la réussite de la transition et organiser des élections démocratiques d’ici 2025.
La Communauté des Caraïbes (CARICOM), qui a joué un rôle clé dans la mise en place d’un executif composé de neuf membres, a exprimé à la fois son enthousiasme et ses préoccupations concernant l’avenir politique d’Haïti. Dans un communiqué daté du 14 novembre, l’organisation a salué l’arrivée du nouveau Premier ministre et a exprimé son désir de renforcer le dialogue avec les autorités haïtiennes dans ce moment crucial de transition.
La CARICOM a tenu à rappeler ce qu’elle appelle la »contribution devouée »de l’ancien premier ministre Garry Conille. Maintenant à cette phase de la transition, l’organisation régionale a clairement exprimé ses inquiétudes face aux défis colossaux de la transition. « La réussite de ce processus dépendra de la cohésion et de la responsabilité des acteurs impliqués », a souligné le communiqué. L’organisation a insisté sur l’importance du compromis, du respect de l’état de droit et d’un engagement fort envers la sécurité des citoyens haïtiens.
En effet, le contexte de l’arrivée de Fils-Aimé est marqué par une tension extrême et une insécurité grandissante. Dans la foulée, Alix Didier Fils-Aimé et d’autres acteurs impliqués dans la formation du cabinet ministériel, traine les pieds en raison des divergences d’intérets de clans, alors que la capitale est encore sous coupe réglée des gangs armés.
Si la CARICOM reste optimiste quant à l’organisation des prochaines elections d’ici novembre 2025, la situation sur le terrain laisse présager des jours sombres.
Dans un tel climat pour le moins incertain, cette question demeure : À quand le retour à l’ordre constitutionnel et la mise en place des institutions démocratiques?
Wideberlin SENEXANT
Vant Bèf Info (VBI)