Massacre à Wharf Jérémie: La Fondasyon Je Klere presse les autorités à mettre un terme à ces massacres successifs 

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La Fondasyon Je Klere (FJKL) se dit consternée et révoltée par le récent massacre survenu dans la commune Cité-Soleil plus précisément à Wharf Jérémie, zone contrôlée par le  caïd Jean Monel Félix   alias Wa Mikamò. L’organisation des droits humains appelle les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions,  en vue de mettre un terme à ces pratiques inhumaines dans le pays.

Port-au-Prince, le 11 décembre 2024- Dans un communiqué publié ce 11 decembre 2024, la FJKL insiste sur le fait que la terreur s’installe dans le secteur après ce carnage.  L’organisation informe que les téléphones des habitants sont confisqués et vérifiés pour empêcher la publication d’images sur la toile. Le chef de gang Micanor à sa propre prison à Wharf Jérémie, il arrête, il juge, il a droit de vie ou de mort sur les habitants.

 » Le massacre de Cité Soleil et le récent massacre du gang Gran Grif de Savien à  Petite-Rivière de l’Artibonite confirment la nécessité pour le pouvoir en place de prendre toutes les dispositions en 

vue de mettre un terme à ce fléau , exige la Fondasyon Je Klere.

La FJKL a fait des recommandations aux autorités gouvernementales : la mise en place d’une Force amée de métier,à commencer par  le recrutement massif et la formation intensive de soldats dans des centres de formation à établir à Port-au-Prince, au Cap-Haïtien, aux Gonaïves et aux Cayes en vue d’atteindre dans un délai de six mois  un effectif de 15 à 20 mille soldats. 

Le renforcement de la Police nationale d’Haïti (PNH) et de ses unités spécialisées en leur dotant de matériels et d’équipements adaptés au besoin du moment,  s’avère nécessaire dans  le cadre de cette démarche, a ajouté la FJKL.

L’organisation des droits humains exige la mise en place d’un service de renseignement efficace tant pour le renseignement stratégique qu’opérationnel. L’arrestation et le jugement des auteurs et complices des massacres, des actes de kidnapping, de viols et d’incendie. 

Si le gouvernement haïtien n’est pas en mesure de dresser un bilan lié à

 ce carnage inqualifiable, certaines organisations oeuvrant sur le terrain et des particuliers font état d’environ 200 personnes tuées dans le quartier de Wharf Jérémie, les 6 et 7 décembre derniers. 

Mederson Alcindor

Vant Bèf Info (VBI)

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