Le Collectif défenseurs plus attire l’attention sur les défis des journalistes haïtiens

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À l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, le Collectif défenseurs plus rappelle que la liberté de la presse en Haïti est l’un des acquis des luttes de 1987. Cependant, l’organisation de défense des droits humains dit « constater avec peine » les difficultés auxquels sont confrontés les travailleurs de la presse dans l’exercice de leur profession, en particulier l’accès limité à l’information et le faible salaire.

Port-au-Prince, le 3 mai 2019.- Le Collectif défenseurs plus exige que l’État garantisse la protection et la sécurité des journalistes qui informent le public, afin qu’ils puissent exercer leur métier en toute quiétude.

L’un des co-directeurs du Collectif Défenseurs plus, Antonal Mortimé (archives)

Cet organisme de défense des droits humains a profité de la journée mondiale de la liberté de la presse pour saluer le courage et le dévouement des journalistes haïtiens défiant les risques pour obtenir des informations crédibles.

L’accès limité à l’information et le maigre salaire sont entre autres des difficultés auxquels sont confrontés les travailleurs de la presse, regrette le Collectif défenseurs plus. Il estime qu’en ce 3 mai, « nous devons célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer cette liberté dans le pays et défendre l’autonomie et l’indépendance des médias ».

En outre, le Collectif soutient que la journée mondiale de la liberté de la presse doit être une « journée de réflexion » sur le rôle des médias en général dans le cadre du processus de sauvegarde de la démocratie dans les périodes difficiles.

Vant bèf info (VBI)