Journée internationale des femmes rurales : RAMSA et la mairie de Kenscoff leur rendent hommage

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Commémoration, hier mardi, de la journée internationale des femmes rurales. L’occasion pour l’organisation dénommée RAMSA (Rasanbleman Madan Sara Ayiti yo), la ministre à la condition féminine Marie Françoise Suzan et la Mairie de Kenscoff de rendre hommage aux femmes rurales pour leur participation active dans l’économie du pays.

Kenscoff, le 16 octobre 2024. C’est notamment en présence de la ministre à la condition féminine et aux droits des femmes, Marie Françoise Suzan, et de la mairesse de Kenscoff Guerda Désilus, que ces activités ont eu lieu hier mardi au Centre d’Initiative Communale de Kenscoff.

Instituée par l’Assemblée générale en 2007, la journée internationale des femmes rurales vise à faire la promotion du rôle de ces dernières qui participent activement dans le secteur de la production agricole, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire, au développement rural et à la préservation des ressources naturelles.

Une foire agro-artisanale et des activités socio-culturelles ont été organisées, dans la commune de Kenscoff, en cette occasion.

La ministre à la condition féminine et aux droits des femmes a salué l’apport des femmes rurales dans l’économie. « Je suis un produit d’une femme rurale, d’une Madan Sara », souligne-t-elle fièrement.

Aussi, elle réitère son engagement à plaider la cause de cette catégorie de citoyenne au plus haut niveau de l’État.

La responsable de la Mairie a surtout salué l’apport des femmes rurales dans la croissance économique du pays même si, elle fait remarquer que leur situation ne cesse de se détériorer à cause de la crise socio-économique et sécuritaire à laquelle le pays est confronté.

Pour sa part, la coordonnatrice de l’organisation dénommée RAMSA, Jocelyne Jean-Louis a, elle aussi, déploré la dégradation des conditions de vie des femmes rurales.

Elles sont les principales victimes de l’insécurité, fait-elle remarquer, soulignant qu’il y en a qui sont maltraitées, violées et battues notamment dans les marchés publics qui se situent dans les zones contrôlées par les bandits armés.

Mais elles ne baissent pas les bras. Elles remuent ciel et terre et utilisent, dans des conditions difficiles, toutes sortes de stratégies pour transporter des produits alimentaires, soutient la militante des droits des femmes.

Aussi, exhorte-t-elle les autorités à prendre des mesures pour mieux accompagner les femmes rurales et les « Madan Sara », nom donné aux petits commerçants, en particulier, les femmes qui transportent les produits des villes de province vers la capitale.

La représentante régionale de l’ONU-Femmes, Marie Noel Vaeza a, elle aussi, reconnu les difficultés éprouvées par les femmes rurales et les « Madan Sara » qui font partie, dit-elle, d’une catégorie de citoyens négligés.

Cependant, elle salue leur courage et leur détermination, en dépit des difficultés auxquelles elles font face et demande aux autorités de leur offrir le meilleur encadrement possible.

Dodeley Orélus

Vant Bèf Info (VBI)

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