Jean Henry Céant aura un vote de confiance au sénat, prévient l’ex député des Gonaïves Sadrac Dieudonné
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Port-au-Prince, le 15 mars 2019.- L’ancien député des Gonaïves (Artibonite) n’y va pas par quatre (4) chemins pour qualifier de
« profitable au Premier ministre », la démarche d’interpellation du chef du gouvernement par des sénateurs. Une séance d’interpellation relative au dossier des sept (7) étrangers arrêtés en possession illégale d’armes de guerre, le 17 février 2019 à Port-au-Prince.
« Poussé à la démission par le Palais national, Jean Henry Céant, ferme à la barre, est en train d’utiliser son influence et de dégager des moyens politiques pour faire échec au plan du Président Jovenel Moïse », analyse le président par intérim du Mouvement chrétien pour une nouvelle Haïti (MOCHRENA).
Selon lui, le chef du gouvernement aura de fortes chances d’obtenir le vote de la majorité au Grand corps, lors de la séance d’interpellation programmée pour le 20 mars 2019.
« Ce vote de confiance l’habilitera du coup à conserver son fauteuil à la primature », a indiqué l’ancien parlementaire qui citait l’article 129-2 de la Constitution. Celle-ci dispose que le pouvoir législatif ne peut interpeller le Premier ministre si ce n’est qu’après 6 mois de l’obtention du vote de confiance.
Le responsable politique s’est montré pessimiste quant à une sortie de crise imminente. « Ce qui se dessine ne laisse pas augurer un bel air pour Haïti », a dit l’ancien député des Gonaïves.
Il a, en outre, ajouté que les problèmes du pays demeureront irrésolus, des manifestations et l’opération « pays lock » seront reprises. Une situation qui fera l’affaire de Jean Henry Céant, en cas de démission du Président de la République.
Le chef de l’État et le Premier des ministres devraient, de l’avis du Gonaïvien, chercher des solutions aux maux qui rongent le pays, au lieu de se livrer dans une bataille politique pour se perpétuer au pouvoir.
Vant bèf info (VBI)