Investiture d’Abinader : Haïti et Venezuela logés à la même enseigne
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Le président dominicain, Luis Abinader, qui entame ce vendredi un nouveau mandat de 4 ans, a évoqué, dans son discours, les crises en Haïti et au Venezuela. Et c’est à la fin de ce speech qu’il a choisi d’en parler.
Santo Domingo, le 16 août 2024. « La République dominicaine sera toujours du côté de la démocratie. N’importe où, n’importe quand et à qui que ce soit », a dit Luis Abinader dont le discours a été publié intégralement par le journal Listin Diario.
Il prétend que c’est en vertu de ces principes que son pays a continué à travailler sur la crise politique et sociale que traverse Haïti qu’il appelle pays voisin même si, aucune délégation haïtienne n’a participé à sa prise de fonction pour un second mandat.
Luis Abinader a aussi félicité la communauté internationale pour son engagement manifesté par l’envoi d’une mission internationale d’appui à la sécurité en Haïti.
Il croit que cette force, qui se révèle très faible après près de deux mois de présence en Haïti (NDLR) augure un scénario de stabilité future devant permettre la tenue des élections dans le pays.
Le dirigeant dominicain affirme que « les problèmes d’Haïti doivent y être résolus par le dialogue et la participation de toute sa société ».
Luis Abinader prétend aussi que son pays en a fait trop, dans le dossier d’Haïti. « On ne peut pas demander plus à la République dominicaine. Nous en avons fait trop », a-t-il dit.
Voilà pourquoi, il soutient « qu’avec la même force avec laquelle nous appelons à l’intervention de la communauté internationale en Haïti, nous voulons maintenant demander qu’il ne retombe pas dans l’oubli ».
Pour ce qui est du Venezuela, il le présente comme un exemple des « reculs inquiétants » de l’engagement en faveur de l’institutionnalité après les avancées démocratiques réalisées au cours des dernières décennies.
Il note « qu’après l’annonce du résultat des élections du 28 juillet, sans la transparence requise par un processus électoral et sans aucun soutien documentaire de la part des autorités, (ce pays) traverse une crise très grave et c’est cela qui, dit-il, a amené son administration à exiger la publication de tous les actes électoraux, leur vérification par des institutions impartiales et le respect du résultat émanant de la volonté du peuple vénézuélien.
Luis Abinader condamne les abus contre les institutions démocratiques et le recours à la violence politique observé au Venezuela. Il affirme que ces actions autoritaires sont profondément injustes et renversent les conquêtes sociales et politiques obtenues grâce à l’effort de plusieurs générations.
Vant Bèf Info (VBI)
Luis Abinader vous en avez fait vraiment trop, car la libre circulation des armes et munitions provenant des États-Unis mais en transitant en République Dominicaine afin de déstabiliser Haïti vous a grandement servi, notamment dans l’industrie du tourisme.