Haïti / Sécurité : Multiplication des cas d’enlèvement : L’opposition alerte la police judiciaire

Getting your Trinity Audio player ready...


Dans une lettre ouverte adressée au responsable de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), la Direction Politique de l’Opposition Démocratique (DIRPOD) dénonce ce qu’elle appelle : « L’inaction » de la Police Nationale d’Haïti (PNH), incapable de mettre la main aux collets des criminels. La DIRPOD n’écarte pas la possibilité de porter plainte contre le responsable de la DCPJ, le commissaire Fréderic Leconte, pour « manquement à ses engagements ».


Port-au-Prince, le 10 mars 2021 : La situation sécuritaire du pays n’a cessé d’empirer ces 3 dernières années et les citoyens sont de plus en plus préoccupés.
C’est le cas notamment de la Direction Politique de l’Opposition Démocratique (DIRPOD) qui dénonce ce qu’elle appelle : « L’inaction » de la Police Nationale d’Haïti (PNH), incapable de mettre la main aux collets des criminels.


Cette structure de l’opposition, dite radicale, s’interroge sur la qualité du travail accompli par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Ne voulant pas rester inactive, la DIRPOD affirme avoir écrit au responsable de la DCPJ, le commissaire Frédéric Leconte pour lui demander de prendre des mesures visant à redresser la situation.


La DIRPOD note de nombreux cas d’insécurités enregistrés dans le pays entre autres, l’enlèvement contre rançon de plusieurs citoyens qui révolte la conscience et pousse de nombreux jeunes à fuir le pays.
Lors d’une conférence de presse, la présidente du parti FUSION des Sociaux-Démocrates, Edmonde Supplice Beauzil, membre du directoire de la DIRPOD, a rappelé qu’en vertu de la loi du 29 novembre 1994, portant création de la PNH, la police judiciaire est chargée de rechercher les auteurs des crimes et délits notamment.
Aussi, elle juge inacceptable son refus de sévir contre les gangs armés. Elle informe que la DIRPOD envisage de porter plainte, au moment opportun contre le responsable de la police judiciaire pour « manquement à ses engagements ».
Vant Bèf Info (VBI)