Haïti-Presse : La radio LIBERTÉ fête ses 12 ans au service de la population du Limbé

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Lancée officillement le 20 décembre 2009, la radio LIBERTÉ, 101.7 allume ce lundi 20 décembre 2021, ses 12 ans d’existence au service de la communauté limbéenne, dans le Nord du pays, selon son Président Directeur Général, Johnson François, lors d’une interview à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI). M.François a profité du 12ème anniversaire de cet organe de presse pour dévoiler ses perspecives.

Limbé, le 20 Décembre 2021._Émettant depuis la Commune de Limbé sur le 101.7, la Radio LIBERTÉ prend sa place dans le monde de la radio-diffusion en Haïti. Ayant vu le jour un 20 décembre 2009, elle a ce lundi, 12 ans depuis qu’elle se met au service des citoyens de ladite Commune.

Au micro de Vant Bèf Info, le Président Directeur Général de cette institution médiatique, Johnson François a retracé le pourquoi de sa naissance. À en croire ses dires, ils s’est lancé dans ce domaine après avoir vu interrompre plusieurs autres stations qui avaient été mises en marche.

« Le défi c’était de montrer au gens que la ville et ses environs peuvent avoir une station de radio de longues durées pas pour une de plus, mais un outil différent des autres », a t-il confié.

Et quant à la mission de cette radio, Johnson François se veut clair. « J’ai allumé la radio en décembre 2009 , avec pour mission de former, informet et éduquer la population du Limbé, plus précisément la classe paysanne à travers une pléide d’émissions sociales , éducatives , sanitaires , culturelles , politiques, économinques , entre autres.Limbé est une zone enclavée où les ondes des station de radio des communes voisines n’y arrivent que rarement. D’où l’objectif de la radio LIBERTÉ qui, pour l’instant couvre d’autres communes du Département du Nord », se réjouit le responsable.

Malgré les 12 ans de la radio LIBERTÉ , le patron témoigne son insatisfaction due aux problèmes confrontés pour y arriver. D’abord, les ressources humaines fuient la commune, en quête d’une vie meilleure dans de pareilles institutions les plus rentables ou de se rendre à Port-au-Prince car la vie n’est pas rose pour les radios des villes de province.

Ensuite, l’énergie! M. François a avoué que la plus grande difficulté que confronte son institution est le manque d’energie électrique.Pour faire marcher la radio, ça lui coûte des millions pour mettre en place un système d’énegie solaire car, il a passé environ 7 ans dans le blackout total à Limbé.

Ayant remedié à certains de ces problèmes, d’autres surgissent , regrette le PDG, énumérant des attaques ciblées, des incendies criminels à fins politiques et des court-circuts planifiés. « Tous ceux-là pour nous intimider », a t-il laissé entendre.

En terme de perspective, Johnson François nourrit l’intention de permettre à la radio LIBERTÉ de couvrir tout le grand Nord pour continuer à desservir les populations des différentes communes et sections communales.

Vant Bèf Info (VBI)