Haïti : La mission Kenyane parle d’une force de protection au lieu d’une force d’intervention

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La mission du Kenya a pris fin hier mercredi 23 août, avec le départ des dix (10) missionnaires. Avant de quitter le pays, elle se propose de protéger les infrastructures gouvernementales clés telles que l’aéroport, les ports maritimes et les routes principales, selon le journal Miami Herald.

Port-au-prince, le 24 août 2023.-Selon cet article du journal Floridien, les représentants du gouvernement et certains membres du corps diplomatique étranger espéraient qu’une offre du Kenya de mener une intervention internationale dans un Haïti en difficulté signifierait que des milliers de policiers supplémentaires aideraient à démanteler et à combattre des gangs de ravisseurs lourdement armés

“La proposition prend la forme d’une offre visant à protéger les infrastructures gouvernementales clés telles que l’aéroport, les ports maritimes et les routes principales”, lit-on dans cet article de Miami Herald.

« La plupart des infrastructures critiques citées sont entre les mains des gangs. Avant de protéger ces infrastructures critiques, il faut d’abord les reprendre », a déclaré une source diplomatique au journal.

La « force de protection statique », qu’un expert en sécurité d’Haïti qualifie de « non efficace », a été présentée par une équipe d’évaluation de la sécurité composée de 10 membres dirigée par le directeur général du ministère des Affaires étrangères du Kenya, l’ambassadeur George Orina, alors qu’ils se réunissaient lundi dans un petit hôtel.

Des membres du gouvernement haïtien, des responsables de la Police Nationale d’Haïti, des diplomates étrangers et le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, ont pris part à cette rencontre.

Azaine Mauryle/ Lucson Saint-Vil

Vant Bèf Info (VBI)