Haïti/Crise:Les forces de l’opposition progessiste dénoncent les rencontres du Core Groupe

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Les dirigeants de l’initiative baptisée « Forces de l’opposition progressiste (FOP) » rejettent au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 3 octobre 2019, les multiples rencontres effectuées par le « Core Groupe » en vue de trouver une solution à la crise actuelle que connait le pays. Ils qualifient de dilatoires les rencontres des diplomates étrangers avec des leaders politiques haïtiens*_

Port-au-Prince, le 3 octobre 2019._Le coordonnateur du mouvement populaire dessalinnien (MOPOD) et membre influent de la structure baptisée « Forces de l’opposition progressiste » (FOP), Jean André Victor monte au créneau pour dénoncer et rejetter les séries de rencontres organisées par le « Core Groupe » avec certains acteurs de la classe politique haïtienne.

Ces rencontres politiques ont pour mission principale de prôner un éventuel vrai dialogue national avec toutes les forces vives de la Nation en vue de solutionner la crise socio-politique et économique qui ronge le pays depuis quelques temps.

En réponse à ces pourparlers, le membre de la commission de facilitation et de passion du pouvoir mise sur pied par l’Alternative concensuelle pour la refondation de la nation, qualifie de <>, l’intervention des diplomates étrangers dans les affaires internes d’Haïti.

De plus, l’homme fort du MOPOD accuse de « complices » tous les acteurs ainsi que des instances locales, nationales et internationales dont la mission des nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) qui soutiennent le pouvoir de Jovenel Moïse dans sa mauvaise gouvernence.

Cependant, déplore Jean André Victor, les Nations-Unies n’ont jamais pris une décision ferme, nette et claire contre le régime PHTK après son implication dans les « massacres d’État » perpétrées à La Saline et à Carrefour-Feuilles ayant fait des dizaines de morts et des blessés.

« Tout le monde connaît ma position et celle de mes structures. Et, elle est assez claire. Pas question de départ ordonné. La démission de Jovenel Moïse doit être agréée sans aucune condition pour faciliter la mise en place de l’autorité nationale de transition suivi d’un gouvernement, réaliser le procès de pétrocaribe, changer la constitution ainsi que chambarder ce système politique qu’il qualifie de « Anti-peuple », a soutenu Jean André Victor au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI).

Au terme d’une conférence de presse donnée ce jeudi, à Port-au-Prince, les responsables des FOP par l’organe du coordonnateur de l’union normalien haïtien (UNNOH) Josué Mérilen annoncent leur présence à la grande journée de manifestation prévue ce vendredi 4 octobre 2019 pour continuer d’exiger le départ du chef de l’État.

Ces opposants politiques invitent la population haïtienne à répondre massivement à l’appel à la mobilisation de ce vendredi.

Vant Bèf Info (VBI)

Haïti/Crise:Les forces de l’opposition progessiste dénoncent les rencontres du Core Groupe

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Les dirigeants de l’initiative baptisée « Forces de l’opposition progressiste (FOP) » rejettent au cours d’une conférence de presse tenue le jeudi 3 octobre 2019, les multiples rencontres effectuées par le « Core Groupe » en vue de trouver une solution à la crise actuelle que connait le pays. Ils qualifient de dilatoires les rencontres des diplomates étrangers avec des leaders politiques haïtiens*_

Port-au-Prince, le 3 octobre 2019._Le coordonnateur du mouvement populaire dessalinnien (MOPOD) et membre influent de la structure baptisée « Forces de l’opposition progressiste » (FOP), Jean André Victor monte au créneau pour dénoncer et rejetter les séries de rencontres organisées par le « Core Groupe » avec certains acteurs de la classe politique haïtienne.

Ces rencontres politiques ont pour mission principale de prôner un éventuel vrai dialogue national avec toutes les forces vives de la Nation en vue de solutionner la crise socio-politique et économique qui ronge le pays depuis quelques temps.

En réponse à ces pourparlers, le membre de la commission de facilitation et de passion du pouvoir mise sur pied par l’Alternative concensuelle pour la refondation de la nation, qualifie de <>, l’intervention des diplomates étrangers dans les affaires internes d’Haïti.

De plus, l’homme fort du MOPOD accuse de « complices » tous les acteurs ainsi que des instances locales, nationales et internationales dont la mission des nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) qui soutiennent le pouvoir de Jovenel Moïse dans sa mauvaise gouvernence.

Cependant, déplore Jean André Victor, les Nations-Unies n’ont jamais pris une décision ferme, nette et claire contre le régime PHTK après son implication dans les « massacres d’État » perpétrées à La Saline et à Carrefour-Feuilles ayant fait des dizaines de morts et des blessés.

« Tout le monde connaît ma position et celle de mes structures. Et, elle est assez claire. Pas question de départ ordonné. La démission de Jovenel Moïse doit être agréée sans aucune condition pour faciliter la mise en place de l’autorité nationale de transition suivi d’un gouvernement, réaliser le procès de pétrocaribe, changer la constitution ainsi que chambarder ce système politique qu’il qualifie de « Anti-peuple », a soutenu Jean André Victor au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI).

Au terme d’une conférence de presse donnée ce jeudi, à Port-au-Prince, les responsables des FOP par l’organe du coordonnateur de l’union normalien haïtien (UNNOH) Josué Mérilen annoncent leur présence à la grande journée de manifestation prévue ce vendredi 4 octobre 2019 pour continuer d’exiger le départ du chef de l’État.

Ces opposants politiques invitent la population haïtienne à répondre massivement à l’appel à la mobilisation de ce vendredi.

Vant Bèf Info (VBI)