L’Église catholique n’aura pas de représentant au sein du Conseil Présidentiel ni au gouvernement
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La Conférence des Evêque d’Haïti (CEH) se dit préoccupée par la crise à plusieurs dimensions qui secoue le pays. Elle désapprouve la formation du Conseil présidentiel et du gouvernement de transition. Toutefois, la CEH dit souhaiter que les pourparlers en cours débouchent sur une véritable entente patriotique inclusive et durable.
Port-au-Prince, le 18 mars 2024.- Dans une note publiée le 18 mars, la Conférence des évêques catholiques s’exprime pour demander de cesser les actes qui visent à réduire Haïti en ruines et en cendres.
« La Conférence des Évêques catholiques d’Haïti s’inscrit dans la ligne et la perspective de ce nouvel appel à la fin des violences en Haïti, à la paix et à la réconciliation lancé récemment par le Pape François. Nous encourageons les efforts de tous les secteurs et de toutes les forces vives de la nation », lit-on.
Cela permettra de trouver un dénouement à la crise actuelle et rétablir la paix et la sécurité pour tous, en dotant le pays d’une forme de gouvernement inclusif de transition.
Plus loin, la CEH dit n’avoir mandaté personne pour représenter l’Église catholique au sein du Conseil présidentiel ni d’aucune structure de gouvernement. Ce, pour pouvoir garder la distance morale qui lui permet de remplir sa mission prophétique.
« Nous souhaitons néanmoins que les pourparlers en cours débouchent sur une véritable entente patriotique inclusive et durable dans l’intérêt de tout le peuple haïtien, qui aspire tant à la paix et à un mieux-être », écrivent-ils.
« En attendant la mise en place des organes institutionnels qui doivent mener à terme la transition, nous invitons tous les Haïtiens sans distinction à ne pas alimenter la violence, car « la violence engendre la violence, la haine engendre plus de haine et la mort plus de morts », soulignent les évêques catholiques.
Jean François
Vant Bèf Info (VBI)