Haïti/Crise politique: La Coallition des Organisations Démocratiques préconise une révision de la Constitution

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La Coalition des Organisations Démocratiques (en créole haïtien : Kowalisyon Òganizasyon Demokratik, KOD) plaide en faveur d’une révision de la Constitution de 1987 et appelle les protagonistes politiques à prendre la voie du dialogue.

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Port-au-Prince, le 26 Octobre 2019.- Un tableau sombre de la situation actuelle d’Haïti a été peint par la Coalition des Organisations Démocratiques (en créole haïtien : Kowalisyon Òganizasyon Demokratik, KOD) lors d’une conférence de presse tenue à Delmas, le vendredi 25 Octobre 2019.

Le président de ladite structure, Josias Benoît, a dénoncé, ceux qu’il appelle, les artisans de ce « système » à savoir la classe politique et l’élite économique qui ne travaillent qu’au profit de leurs intérêts au détriment de la grande majorité.

Il a regretté le silence complice de la majorité des haïtiens qui sont, eux aussi, des victimes, incapables de s’unir pour sortir le pays de cette impasse périlleuse et ce qu’il qualifie de « suicide collectif ».

Josias Benoît s’en prend à la bourgeoisie haïtienne qui, dit-il, ignore la précarité de la situation des plus vulnérables dans le pays.

Quant à la classe politique, il l’accuse de manquer de vision, d’être pauvre en doctrine, sans objectivité qui s’excuse et s’accuse en même temps depuis plus de trente ans … alors qu’Haïti fait partie des dix pays les plus pauvres du monde.

Plus loin, Josias Benoît a plaidé en faveur d’une révision de la Constitution de 1987 en vue de résoudre certains problèmes liés à l’application de notre Loi mère et selon le principe de la séparation des pouvoirs.

« Il faut réconcilier le pays avec une autre Constitution pour jeter la base d’une nouvelle société sans division, sans exclusion et équitable », a-t-il martelé au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI).

De son côté, Michel Joseph Junior, Conseiller de ladite structure, croit qu’il faut une entente entre les protagonistes pour trouver une issue à cette crise qui persiste dans le pays.

Reconnaissant que les différends peuvent exister, il lance un appel à l’opposition politique et au pouvoir en place pour se réunir autour d’une table en vue de vider les contentieux et enfin libérer la population, prise en otage depuis un certain temps.

Vant Bèf Info (VBI)