Haïti /Crime financier : le sénateur Onondieu Louis devant la justice

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Dans le cadre de l’instruction ouverte sur une affaire de crime financier dont il serait impliqué, le questeur du Sénat de la République Onondieu Louis accompagné de son avocat Me Rénold Goerges a répondu, le mercredi 4 septembre, aux questions du juge en charge de ce dossier, Me. Jean Osner Petit-Papa.

Port-au-Prince, 5 août 2019.- Environ 24 heures après l’audition de Ysmick Choute chef cabinet du questeur du Sénat et la secrétaire générale adjointe du sénat Mirlande Goerges Casséus au cabinet d’instruction, le juge Jean Osner Petit-Papa a auditionné le plus concerné dans ce dossier de corruption.

Le Sénateur du Nord-ouest, Onondieu Louis, qui fait office du questeur du Sénat de la République a répondu, le mercredi 4 septembre 2019, aux questions du magistrat instructeur, Jean Osner Petit-Papa .

Après plus de deux heures d’audition, le sénateur Onondieu Dieu, après avoir laissé le cabinet du magistrat instructeur n’a fait aucune déclaration aux micros des journalistes autour de son implication présumée dans ce crime financier dont il est accusé.

Son avocat Me Rénold Georges a déclaré son client n’a rien avoir dans ce dossier. L’homme de loi qui n’a pas voulu cité de nom a pointé du doigt un haut gradé de la PNH qui selon lui voulait tenir l’image de son client.

Me Georges a fait savoir que le policier en question veut se porter candidat aux prochaines élections dans le département du Nord-ouest, en ce sens il a inventé ce dossier pour empêcher son client de briguer un autre mandat dans le cadre des prochaines élections législatives.

Le 6 août dernier, les agents de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) avaient appréhendé dans une banque commerciale à Pétion-Ville un policier de l’UDMO affecté à la sécurité du questeur du sénat de la république Onondieu Louis, et d’autres personnes dans le cadre d’une vaste affaire de corruption et de détournement de fonds publics.

Quelques heures plus tard, ces personnes allaient recouvrer leur liberté.

Vant Bèf Info ( VBI)