Haïti : Agriculture : Ravageurs et maladies tuent la cocoteraie d’Haïti
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Un nombre de ravageurs et maladies sont observés dans toute l’aire de la cocoteraie du pays, mais plus fréquemment au niveau de la plaine de Léogane et Jacmel, informe le directeur de protection des végétaux au ministère de l’agriculture des ressources naturelles et du Développement rural (MARNDR), Jean Fritzner Clervéus. Alors que le ministère dispose d’un plan pour lutter contre ces maladies, l’absence d’une loi de finance constitue un obstacle majeur à sa mise en œuvre, regrette l’agronome Clerveus.
Port-au-Prince, le 20 Aout 2019 :- Feuillage partiellement ou complètement détruit. Chute prématurée des jeunes noix ou déformations de celles-ci avec réduction de la quantité de coprah. La cocoteraie haïtienne est malade. En effet, le nombre de ravageurs et de maladies qui affectent les trois variantes de cocotiers du pays a pris de nouvelles proportions ces dernières années.
A la présence de jaunissement létal et les différentes cochenilles, les catastrophes naturelles qui ont survenus dans le pays entrainent de nouveaux types d’insectes dans les plantations, révèle l’agronome, Fritzner Clerveus, responsable de la protection des végétaux au ministère de l’agriculture des ressources naturelles et du développement Rurale (MARNDR).
Mise à part les maladies qui ne touchent que le feuillage et les fruits et qui sont essentiellement d’origine fongique, d’autres entraînent presque toujours la mort de l’arbre. Et dire que Certaines maladies n’apparaissent que sur les jeunes arbres. La situation s’avère préoccupante. A cet effet, l’agronome, protecteur de végétaux au ministère de la l’agriculture tire la sonnette d’alarme concernant particulièrement la région des palmes et la commune de Jacmel.
D’une variété à l’autre, définitivement la cocoteraie haïtienne est sous le joug de maladies infectieuses. Que faire pour y remédier ? La question à laquelle, le ministre de l’agriculture se propose de répondre. Toutefois, non sans difficulté.
S’il est vrai que dans les anales du ministère, il existe un plan pour gérer ces genres de problèmes, l’argent reste le principal obstacle à sa mise en œuvre.
« Au MARNDR on ne fonctionne que suivant un budget, malheureusement, la république souffre d’une loi de finance avec la crise politique » se désole, l’ingénieur agronome.
A bien comprendre l’agronome Ftrizner Clerveus, pour lutter contre ravageurs et maladies qui affectent les cocotiers, le ministère de l’agriculture a la volonté, mais ne détient pas le pouvoir. Selon les chiffres disponibles, il y a environ 1 million de cocotier en Haïti, alors que pas moins de deux millions sont dénombrés, chez nos voisins dominicains.
Vant Bèf Info (VBI)