Haïti : Agressions policières : La police n’a toujours pas identifié les policiers qui ont attaqué le véhicule de la Radio/Télé Pacific
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Des agents de la Police Nationale d’Haïti ont attaqué, à Lalue, le 10 février 2021, un véhicule de la Radio/Télé Pacific, à l’aide de gaz lacrymogènes. Plus de deux semaines après cette agression policière contre la presse, l’inspection générale de la police nationale d’Haïti (IGPNH) n’est toujours pas en mesure d’identifier les policiers-agresseurs.
Port-au-Prince, le 23 février 2021.- « L’enquête sur l’attaque policière contre un véhicule de la Radio/Télé Pacific, le 10 février 2021, à Lalue, ne devrait pas tarder à être bouclée ». Il y a près de deux semaines, le porte-parole de la Police Nationale d’Haïti (PNH) avait donné cette garantie. Contrairement à la promesse de Garry Desrosiers, l’Inspection Générale de la PNH (IGPNH) semble être encore loin de finir le travail.
À date, un entretien avec les responsables de la Radio/Télé Pacific reste l’essentiel de ce qui a été fait en termes de suivi du dossier.
En conférence de presse, ce mardi 23 février, le porte-parole de l’IGPNH a fait savoir que l’enquête progresse. Mais, plus de deux semaines après, Jonet Vital est toujours dans l’incapacité de donner des précisions sur l’identité des auteurs de cette agression policière contre la presse.
Lors d’un entretien avec le directeur de la Radio/Télé Pacific, les enquêteurs de l’IGPNH espéraient, entre autres, interroger les journalistes qui ont vécu la scène. Question de trouver certaines informations pouvant leur aider à identifier les policiers agresseurs. C’est du moins ce qu’a laissé entendre l’inspecteur Vital au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI).
Des agents du Corps d’Intervention et de Maintien de l’Ordre (CIMO) qui se trouvaient à bord d’un véhicule avaient déposé une grenade lacrymogène à l’arrière d’un pickup de la Radio/Télé Pacific. Des journalistes s’y trouvaient. L’action semblait être délibérée puisque la grenade n’a pas été lancée mais déposée dans le véhicule.
Les images saisies lors de cette attaque ont tourné en boucle sur la toile et ont provoqué l’indignation et la condamnation de la part de plus d’un.
Vant Bèf Info (VBI)