Entrée en vigueur de l’interdiction de voyage : Donald Trump ferme les frontières à 12 pays, dont Haïti

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La mesure signée par le président américain Donald Trump interdisant l’entrée aux États-Unis à 12 nationalités, dont Haïti, est entrée en vigueur ce 9 juin. Motif : sécurité nationale.

États-Unis, le 9 juin 2025._La mesure du président américain Donald Trump interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de douze pays, dont Haïti, est entrée en vigueur ce lundi 9 juin à 00h01. Elle vise, selon lui, à protéger la sécurité nationale contre des menaces potentielles.

Dans un communiqué, le chef de la Maison-Blanche a expliqué sa décision :« Il est impératif de protéger le territoire américain contre les individus venant de pays à haut risque, où les contrôles sont insuffisants ou les liens avec le terrorisme préoccupants. »

Les pays soumis à une interdiction totale sont : l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.

Des restrictions partielles sont également appliquées à sept autres nations : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.

Selon le président Trump, ces pays présentent un risque accru en raison :

de la présence de groupes terroristes,

d’un manque de coopération sur les questions de visas,

de failles dans les procédures de vérification d’identité,

et d’un taux élevé de dépassement de la durée de séjour autorisée.

Cette nouvelle interdiction rappelle la politique migratoire de 2017, lors de son premier mandat, lorsqu’il avait mis en place une mesure similaire. Si certains pays comme l’Iran et la Libye figuraient déjà sur la liste initiale, d’autres, comme la Syrie ou la Corée du Nord, n’y apparaissent pas cette fois.

Même si la plupart des pays concernés envoient peu de voyageurs aux États-Unis, Haïti, Cuba et le Venezuela font figure d’exception. Selon l’agence de presse AP, ces trois pays sont devenus d’importantes sources d’immigration ces dernières années.

L’entrée en vigueur de cette mesure illustre la volonté de Donald Trump, en tant que président en exercice, de maintenir une politique migratoire stricte face à ce qu’il qualifie de « menaces systémiques ».

Yves Manuel

Vant Bèf Info (VBI)

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