Dégradation du climat sécuritaire : Justice et Solidarité interpelle les autorités

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L’organisation des droits humains dénommée « Justice et Solidarité-JS » s’indigne du comportement qu’elle qualifie d’irresponsable et de suspect des dirigeants face à la grande criminalité qui affecte toutes les couches de la société haïtienne. Elle salue également la manifestation du mercredi 19 mars dernier pour forcer les dirigeants de la transition à rétablir l’ordre public dans le pays.

Port-au-Prince, le 21 mars 2025. Justice et Solidarité salue le courage de la population, notamment les citoyens qui ont manifesté le mercredi 19 mars dernier pour forcer les autorités à prendre des mesures face à la recrudescence de l’insécurité et la nouvelle offensive des gangs armés.
Aujourd’hui, plus de cinq cent trente mille (530 000) citoyens, troublés par la violence cruelle des gangs armés ont fui leurs maisons pour trouver refuge dans des camps de fortune. Il y en a qui ont quitté la capitale avec leurs enfants qui ne pourront pas boucler l’année académique, souligne l’organisation de droits humains.
Elle dénonce le Conseil présidentiel de transition (CPT), la Primature et le haut commandement de la police Nationale pour n’avoir, dit-elle, rien fait pour remédier à la situation. Ils sont en conflit ouvert parce qu’ils ne pensent qu’à défendre leurs propres intérêts, souligne les responsables de Justice et Solidarité.
De plus, elle accuse les membres du CPT de se partager et de gaspiller les fonds disponibles pour le service de renseignement, un maillon important dans la lutte contre l’insécurité, rappelle JS.
Le problème de l’insécurité nous interpelle tous, souligne Justice et Solidarité qui se demande s’il ne s’agit pas de la complicité ou d’une certaine conspiration entre l’État et ses bandes de criminels ?
En conséquence, l’organisation exige la fermeture, une fois pour toute, du robinet de sang. Le CPT, la Primature et le haut commandement de la police doivent décider le plus vite possible.
Sinon, Justice et Solidarité menace de porter plainte par devant la Commission interaméricaine des droits de l’homme contre ses présumés criminels au pouvoir afin que ces responsables puissent répondre de leurs actes, par devant le tribunal international.
Vant Bèf Info (VBI)