ANCRAGE s’engage à encadrer les jeunes professionnels
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L’Organisation ANCRAGE a tenu , le jeudi 15 juin 2023, à Pétion-Ville, une rencontre avec des responsables d’université et des jeunes universitaires. Il s’agit d’un programme visant à encourager l’entrepreneuriat chez les jeunes professionnels, promouvoir le stage et le statut de l’étudiant, entre autres, selon les responsables.
Pétion-Ville, le 15 juin 2023.- Selon Herwil Gaspard, l’un des membres fondateurs de cette structure non-governmentale, sa mission est d’initier les jeunes à la culture entrepreneuriale, l’accompagnement des étudiants dans des démarches de stage et la mobilité estudiantine.
Le pays continue à former des personnes alors que nous assistons à une fuite massive de cerveau, regrette M. Gaspard soulignant que malgré cette situation , on continuera à former des cadres qui ne sont pas adaptés au besoin du marché. D’où la mission de ANCRAGE qui travaille aux côtés des jeunes pour adapter leur formation reçue des milieux académiques aux besoins du marché.
Plus loin, Herwil Gaspard dit croire qu’il nous faut compter sur nos ressources humaines qualifiées, tout en tenant compte de celles venant de l’extérieur notamment nos frères et soeurs de la diaspora.
De son côté, le Président d’honneur de ANCRAGE, l’ex-Député Déus Deronneth, a souligné que cette structure a été créée suite à des constats observés dans le milieu universitaire comme l’absence de financement du star-up.
L’ex-représentant de la Circonscription de Marigot en a profité pour rappeler qu’au niveau de l’ANCRAGE, un plaidoyer se fait pour le stage obligatoire pour les étudiants des universités et les écoles professionnelles ainsi que le statut d’étudiant. Les étudiants haïtiens n’ont aucun avantage en Haïti comme emploi de courte durée et d’autres avantages.
A en croire Déus Deronneth, dans le cadre de la mission de ANCRAGE, les étudiants peuvent bénéficier de deux types de financement. D’abord, si un étudiant a soutenu un mémoire qui se transforme en projet individuel, il peut obtenir un financement allant de 1 à 1,5 millions de gourdes, et dans le cadre d’un projet collectif, les porteurs peuvent bénéficier entre 2 à 5 millions de gourdes , selon le secteur d’activité.
Des participants ont exprimé leur satisfaction suite à cette séance de formation. Aïsha Lamarre, une étudiante, a déploré le fait que les jeunes, notammemt les filles sont exposées à des pratiques liées aux harcèlements sexuels, entre autres. De son côté, Clifford Toussaint, a souligné que ce programme de stage a tout son sens. Il dit croire que les jeunes professionnels peuvent apporter leur pierre dans la construction de l’Haïti dont nous rêvons tous.
Jean François
Vant Bèf Info (VBI)