Abinader : La crise haïtienne doit être la priorité de la communauté internationale

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Haïti n’est pas en mesure d’avancer seule , a déclaré ce mercredi le Président de la République dominicaine. Luis Abinader qui intervenait à la Tribune des Nations Unies a appelé de manière catégorique les pays qui composent l’  ONU à s’attabler en toute urgence autour de la crise que traverse ce pays des Caraïbes. La République dominicaine ne peut pas continuer à porter ce fardeau, a t-il lancé.

New York , le 23 septembre 2021. Le président dominicain en a fait la demande lors de sa participation à la 76 Assemblée générale des Nations Unies tenue à New York, aux États-Unis.

Abinader a souligné que le gouvernement dominicain a « annoncé la possibilité que la situation haïtienne puisse dépasser les frontières de ce pays, influençant comme un facteur d’insécurité dans la région ».

Tenant compte de cette possibilité, il est nécessaire pour la communauté internationale d’assumer « une fois pour toutes la crise haïtienne comme l’une des plus hautes priorités et une surveillance permanente ».
Le président dominicain a indiqué que les mesures récemment adoptées par certains gouvernements ne suffisent pas.
« Il est impératif d’exprimer aussi fermement et sans détour que la communauté internationale ne doit pas, et ne peut pas, abandonner le peuple haïtien en ce moment où les niveaux d’insécurité conduisent à son autodestruction », a poursuivi le président dominicain.

Haïti est dans le chaos total et avec des niveaux d’insécurité qui se sont aggravés après que son président, Jovenel Moïse, ait été assassiné à son domicile et que des gangs et de ravisseurs ont pris le contrôle de Port-au-Prince, sa capitale. 
Ajouté à cela, ces jours-ci, des milliers d’Haïtiens, qui se trouvaient dans des pays d’Amérique du Sud, empêchés d’entrer aux États-Unis par l’État du Texas, a décrit M. Abinader. Avant d’ajouter que sa comprehension de la situation en Haïti est exprimée de manière amicale et sans « langage diplomatique ».

Le président dominicain a souligné que la chose la plus importante à l’heure actuelle est la sécurité en Haïti et que ce n’est qu’après l’avoir réalisée que « des élections libres, justes et fiables peuvent avoir lieu ».

Enfin , il a soutenu qu’ avec un nouveau gouvernement comme interlocuteur légitime, un véritable plan global de développement économique et social doit être préparé, avec tous les moyens nécessaires et appuiyé solidairement par la communauté internationale, puisqu’il n’est plus possible de ne penser qu’à l’humanitaire.

Vant Bèf Info ( VBI)