La violence à l’égard des femmes : une femme sur trois, victime d’actes de violence

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Parmi les violations des droits humains, la violence à l’égard des femmes et des filles est l’une des plus répandues au monde. Une femme sur trois en est victime, très souvent de la part de son partenaire intime. Les conséquences peuvent être physiques et psychiques, voire mortelles.

Bien que les accords internationaux condamnent fermement la violence faite aux femmes et aux filles, un nombre considérable d’entre elles sont toujours victimes de violences sexuelles ou physiques. Selon ONU- Femmes, une femme sur trois a subi des violences. Plus inquiétant encore, seulement 40 % d’entre elles recherchent de l’aide, a déploré l’organisme onusien.

« Une femme sur trois dans le monde subit des violences physiques ou sexuelles, le plus souvent de la part d’un partenaire intime. Cette violence constitue une violation des droits humains », a déploré ONU- Femmes à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. « Les conséquences de cette situation peuvent même coûter la vie à la victime », a ajouté l’organisation.

Pour combattre cette violence, ONU- Femmes s’engage à coopérer avec les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations de la société civile et d’autres institutions, en mettant l’accent sur l’éducation dès la petite enfance.

Rappelons que sur les 165 pays dotés de lois contre la violence domestique, seuls 104 disposent d’une législation exhaustive sur ce sujet. Cependant, ONU- Femmes souligne que les pays ayant des lois sur la violence domestique, affichent des taux de violence entre partenaires intimes plus faibles que ceux qui n’en ont pas.

Lanois Camilus ALCIDOR