Premier anniversaire de la guerre à Gaza : la paix toujours hors de portée
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Le 7 octobre 2024 marque un an depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, une guerre qui a bouleversé le Proche-Orient. Ce conflit, déclenché par une escalade soudaine des hostilités le 7 octobre 2023, a engendré des violences quasi ininterrompues dans la région.
Port-au-Prince, le 07 octobre 2024.-L’origine immédiate de cette guerre remonte aux tensions croissantes autour du complexe de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, un site sacré pour les musulmans et les juifs. Les affrontements qui s’y sont déroulés ont provoqué des manifestations et des violences dans plusieurs villes israéliennes et palestiniennes.
En réaction à ces événements, le Hamas a lancé une série de roquettes sur Israël, déclenchant des frappes massives de l’armée israélienne sur Gaza.
Les conséquences humaines de ce conflit sont désastreuses. Des milliers de civils ont été tués ou blessés, tandis que des familles entières ont été déplacées. Gaza, en particulier, a subi d’importantes destructions matérielles.
En Israël, les tirs de roquettes ont également causé des pertes humaines et des dégâts considérables. Les infrastructures vitales, comme les hôpitaux et les écoles, ont été lourdement touchées des deux côtés.
Malgré l’implication de puissances mondiales telles que les États-Unis, l’Union européenne et plusieurs pays arabes, les efforts diplomatiques pour mettre fin aux hostilités se sont révélés infructueux. Les tentatives de cessez-le-feu ont échoué à plusieurs reprises, chaque partie accusant l’autre de violations des accords. Le blocus imposé par Israël sur Gaza a rendu l’accès à l’aide humanitaire extrêmement difficile, aggravant la situation pour les civils piégés dans la bande de Gaza.
Un an plus tard, la situation reste instable. Bien que les violences aient légèrement diminué, les cicatrices de la guerre sont profondes, et les perspectives de paix semblent lointaines. Ce cycle de représailles pourrait perdurer sans une véritable solution diplomatique. La communauté internationale continue de plaider pour une résolution pacifique, mais sur le terrain, des millions de personnes endurent encore d’immenses souffrances.
Ce conflit a également exacerbé les divisions internes en Israël, où le gouvernement de Benjamin Netanyahu a été critiqué pour sa gestion de la crise. Du côté palestinien, la guerre a approfondi les fractures entre le Hamas à Gaza et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, rendant la réconciliation nationale plus difficile.
Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, 41 909 personnes ont perdu la vie. À l’occasion de ce triste anniversaire, de nombreuses voix craignent que la situation ne s’aggrave encore en l’absence d’une initiative de paix concrète.
Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)