Les soupçons de corruptions entre la BNC et le CPT affectent la crédibilité des conseillers-présidents, selon le parti ASE

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Les accusations de corruption portées par le président du conseil d’administration de la BNC contre des conseillers présidents continuent de faire des vagues. Le parti politique ASE rappelle que « La femme de César doit être au-dessus de tout soupçon. » Ainsi, il insiste sur la nécessité d’éclaircir les allégations contre les trois membres du CPT.

Port-au-Prince, le 29 juillet 2024.- Les conseillers présidents Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertillaire, et Smith Augustin sont au cœur d’un scandale de corruption qui fragilise le Conseil présidentiel de transition, compromettant ainsi sa crédibilité.

De nombreux acteurs politiques expriment leurs inquiétudes. À cet égard, le parti Alliance pour une société sans exclusion fait part de ses préoccupations.

« Si un président négocie des postes contre de l’argent, qu’est-ce qui l’empêchera de récidiver lors des élections à venir ? », s’interroge le parti dirigé par l’ex-député Cholzer Chancy. Ce dernier a récemment été en détention à la suite de son audition au cabinet d’instruction pour une affaire de détournement des matériels de l’Etat.

ASE se demande également quelles mesures seront prises pour éviter que la période de transition ne devienne une période de transaction.

De plus, comment prévenir une nouvelle crise électorale, surtout avec un Conseil électoral qui ne sera pas décrié ?

Le parti souligne l’importance de moraliser la vie politique et de garantir la compétence au sein de l’État.

Il exige des autorités qu’elles fassent toute la lumière sur ces accusations entre le président du Conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre-Louis, et les trois conseillers-présidents indexés.

Le parti ASE appelle les conseillers à agir correctement pour regagner la confiance du peuple.

Vant Bèf Info (VBI)