Crise économique et sécuritaire : les « Madan Sara » interpellent à nouveau le gouvernement
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L’organisation dénommée « Rasanbleman Madan Sara Ayiti » interpelle à nouveau les autorités haïtiennes sur la situation difficile à laquelle le pays est confronté. Elle demande à l’Etat, à la société civile dont elle fait partie, à la communauté internationale, à l’université et aux Haïtiens de la diaspora, de mener ensemble le combat en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
Port-au-Prince, le 23 juillet 2024. En conférence de presse ce mardi, le docteur Luckner Edouard, responsable des relations publiques de la RAMSA, fait remarquer que les « Madan Sara », qui sont des commerçants du secteur informel, sont les principales victimes de l’insécurité.
Ces commerçants, souligne-t-il, sont victimes des bandits occupant les principaux axes routiers reliant la capitale Port-au-Prince aux villes de provinces. Ils sont victimes des bandits qui contrôlent les marchés publics notamment Croix-des-Bouquets et le Centre-Ville de Port-au-Prince. Le secteur est décapitalisé, il n’en peut plus, se lamente le docteur Edouard.
Il fait également remarquer qu’en dépit de la situation difficile et du climat d’insécurité, les Madan Sara n’ont pas baissé les bras.
Le docteur Edouard affirme noter que parmi les priorités du gouvernement figurent la lutte contre l’insécurité et la relance de l’économie. C’est également notre priorité au niveau du secteur, rappelle-t-il. Nous partageons la vision du gouvernement en ce qui a trait à l’amélioration des conditions de vie des citoyens, soutient-il.
Il rappelle que les « Madan Sara » représentent plus de 65% de l’économie et ils doivent participer aux démarches visant à relancer l’économie, a-t-il, arguant que le secteur dispose de ressources nécessaires à cette fin.
Aussi, les « Madan Sara », ajoute-t-il, tendent leurs mains au secteur privé, aux associations de la société civile, au gouvernement et au Conseil présidentiel de transition et aux Haïtiens vivant à l’étranger.
Ils sont ouverts et prêts à travailler aux côtés de ceux qui veulent réellement participer au développement du pays, dit-il, rappelant que tous les secteurs doivent avoir leur mot puisqu’ils sont tous concernés par la situation.
Vant Bèf Info (VBI)