Les pourparlers ne doivent pas mettre l’application du consensus en déroute, avertit le GROSAM
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Le bureau politique du GROSAM (Groupe des Signataires de l’Accord de Montana) continue de réclamer l’application du consensus du 21 décembre 2022 et demande au premier ministre Ariel Henry de créer des conditions devant permettre le retour des déplacés internes dans leurs quartiers.
Port-au-Prince, le 27 septembre 2023. Les signataires de l’accord de Montana, réunis au sein de la structure dénommée BP-GROSAM, se disent solidaires entre eux et fidèles à l’application du Consensus National du 21 décembre 2022.
Ils saluent les initiatives des éminents personnages de la CARICOM pour leur patience et leur volonté à soutenir un dialogue entre les protagonistes politiques haïtiens.
Dans une note datée du 26 septembre et portant les signatures de Me Rodol Pierre (Debout Haïti) et Stanley Junior Mésalier (Parti Politique Indigène), ils soulignent que les pourparlers ne doivent pas mettre l’application du Consensus en déroute.
Aussi, les signataires de l’accord de Montana demandent aux acteurs d’appliquer d’autres méthodes de gestion de la politique actuelle.
« Si nous, les acteurs, pouvons attendre, le peuple haïtien ne peut plus attendre », soutiennent-ils.
Le problème n’est pas uniquement d’ordre politique mais il s’agit d’un problème de sécurité publique, affirment les responsables du BP-GROSAM, estimant qu’une fois la situation sécuritaire établie, la vie reprendra de manière définitive.
Ils demandent au premier ministre Ariel Henry de prendre des mesures pour faciliter le retour des déplacés dans leurs quartiers.
Ces acteurs réaffirment leur engagement « à œuvrer pour la promotion d’un Consensus Politique élargi dans le cadre de la continuité de l’application du Consensus National du 21 décembre 2022, pour le bien-être de la population haïtienne, au renforcement de nos institutions publiques et pour le rétablissement définitive de la sécurité ».
Dodeley Orelus
Vant Bèf Info (VBI)